Publié dans Société

Ile Maurice - La passeuse malagasy et deux Mauriciens traduits devant le tribunal

Publié le lundi, 28 janvier 2019

Arrêtée deux jours plutôt avec 158g d’héroïne à l’aéroport de Plaisance à l’île Maurice, M.N.A (25 ans), cette jeune passeuse malagasy était traduite devant le tribunal de Mahébourg, le samedi 26 janvier dernier. Elle  avait dissimulé  la drogue dans ses parties intimes,  la poudre blanche étant placée dans un préservatif. Les autorités locales de répression contre le trafic de drogue l’ont interceptée à sa descente d’avion en provenance de la Capitale malagasy, via le vol MK 289. Et pourtant, la jeune femme n’en est qu’à sa première visite dans l’île voisine. A part cette dernière, deux Mauriciens, ses présumés complices dans le même trafic, avaient été traduits devant le tribunal de Port-Louis. Arrêtés le vendredi dernier, en même temps que la passeuse malagasy,

ils sont incriminés provisoirement de trafic de drogue. Les deux contacts mauriciens de la passeuse supposée sont venus prendre possession de la drogue que celle-ci a fait transiter à l’île Maurice, jeudi. Pour les mêmes autorités de répression de ce pays, il y a un doute sur le fait que les deux hommes de 18 et de 27 ans soient les commanditaires de ce trafic. Et pourtant,  tous les deux ont des antécédents en matière de trafic de drogue dont l’un avait été déjà arrêté en 2015 pour possession de chanvre indien, tandis que le second a été intercepté pour la première fois.

Recueillis par F.R.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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