Publié dans Société

Circulation - Les deux-roues souvent impliqués dans des accidents mortels

Publié le mardi, 05 février 2019

Les deux-roues restent les plus exposés aux accidents. Ils sont souvent impliqués dans des accidents de la circulation à Antananarivo.  Le non-respect du Code de la route, le dépassement, le non-port du casque ou encore la course de motos sont les principales causes de ces accidents, souvent meurtriers. De plus, la ville d'Antananarivo ne dispose pas encore des infrastructures routières adaptées et de bonne qualité pour accueillir un grand nombre de motos. Pourtant, depuis quelques années, l'utilisation de ces moyens de transport rapide ne cesse de se développer.

Malheureusement, ce ne sont pas seulement les conducteurs de ces deux-roues qui sont en danger, mais aussi la vie des usagers les moins protégés, notamment les piétons et les cyclistes. D'après un chauffeur de taxi, travaillant du côté d'Antanimena, le dépassement est la principale cause de ces accidents de la circulation, causés par les motos, ainsi que l'excès de vitesse. Ni les piétons, ni les véhicules ne savent plus où aller, à cause de l'imprudence des conducteurs de deux-roues. « Ils ne font qu'à leur tête, notamment durant les embouteillages. Même si la circulation est souvent très difficile, les scooteristes changent souvent de file, et se cachent derrière les véhicules », avance-t-il.

Pour circuler en ville, il faut de la prudence et de l'expérience. Beaucoup de conducteurs de deux-roues ne connaissent pas le Code de la route et d'autres le négligent. Malgré l'augmentation du nombre des accidents de la circulation causés par les motards, ainsi que les plaintes effectuées par les transporteurs, les automobilistes et les piétons, ce n'est pas encore suffisant pour que ces scootéristes aient un minimum de bon réflexe quant à la sécurité des autres usagers de la route. Si des mesures drastiques ainsi que des sanctions sont appliquées aux conducteurs de ces engins, les accidents de la circulation diminueront d'un cran.

Anatra R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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