Publié dans Société

Ministère de la Culture – Comité international de l’UNESCO - Priorité à l’inscription de la Haute-ville au patrimoine mondial

Publié le mardi, 05 février 2019

Puisque parmi les objectifs du nouveau ministère de la Culture et de la Communication figurent non seulement la promotion de la culture et la langue du pays, mais aussi le sauvegarde des patrimoines nationaux, plusieurs projets seront prochainement réalisés pour leur accomplissement. A ce titre, une visite de travail auprès du ministre Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy par le Comité international de l’UNESCO, s’est tenu dans la matinée d’hier à la Bibliothèque nationale, Anosy. Une rencontre qui avait pour but de parler de promotion, culture et patrimoine.

En effet, selon le ministre, l’inscription de la Haute-ville dans le patrimoine mondial figure actuellement parmi les objectifs, dont l’échéance est prévue pour 2020. « Puisque le Gouvernement a changé, tout comme le ministre de ce département ministériel, un rappel des tâches qui devront être réalisées a été fait. Raison pour laquelle s’est tenue la rencontre. Pour pouvoir inscrire la Haute-ville dans le patrimoine mondial, beaucoup de travaux devront être réalisés, notamment le suivi des normes des infrastructures qui y sont installées ou celles qui y seront réinstaurées en matière de design, de couleur, de forme… Il faut qu’elles ne soient pas trop modernes, mais demeurent tout de même des patrimoines », explique le ministre Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy devant la presse, hier.

Le ministre d’ajouter : « Madagascar dispose de plusieurs patrimoines matériels et immatériels, mais je trouve que les anciens dirigeants ont négligé leur inscription dans le patrimoine mondial de l’UNESCO. Pourtant, une fois inscrits, ces sites reçoivent une protection spéciale ainsi que d’autres avantages ».  A noter effectivement que Madagascar regorge de traditions et de cultures variées, mélangeant à la fois des lieux sacrés, des formes d’arts particulières et des aires naturelles protégées où vivent une multitude d’animaux et de plantes endémiques.

Ainsi ces nombreux trésors ont été classés au Patrimoine mondial de l’UNESCO pour qu’ils soient toujours protégés et représentent un intérêt exceptionnel pour l’héritage commun de l’humanité. La dernière inscription date de 2007. Il s’agissait de la forêt humide de l’Atsinanana. Par ailleurs, l’UNESCO encourage Madagascar à inscrire ses patrimoines comme le « Hira gasy », le « Kabary », l’ « Angano »… qui ont chacun une grande place dans la culture malagasy. La mise en place de la politique nationale culturelle pour le développement figure aussi parmi les priorités. Enfin, pour ce qui est de la réhabilitation du Rova, les collaborations avec l’UNESCO vont bon train. Après les échanges avec les divers responsables et les personnes compétentes en matière d’us et de coutumes, les travaux pourront prochainement commencer.

Tahiana Andrianiaina

Fil infos

  • Actu-brèves
  • Présidence - Vers un grand ménage
  • Actus-brèves
  • Fin des délestages dans un an - Rajoelina met son mandat en jeu
  • Exécutif - Nomination des trois premiers membres du Gouvernement
  • Résolution des délestages à Tanà - Quatre parcs solaires bientôt opérationnels
  • Mamy Ravatomanga  - « Il n’y a pas de milice à la MSA » 
  • Palais de Mahazoarivo - Ruphin Zafisambo nouveau Premier ministre
  • Manifestations - Les partisans du régime se font entendre
  • Crise malgache - Le secteur privé plaide pour la stabilité et la relance

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

A bout portant

AutoDiff