Publié dans Société

Mauvais temps - Les rues de la Capitale sous l'eau, un jeune porté disparu

Publié le jeudi, 07 février 2019

Il a fallu plus d'une heure de forte pluie hier après-midi pour que l'effet se soit fait durement sentir.  Comme on l'a redouté dans pareille situation, la grosse pluie d'hier après-midi a fait  une victime. Les premiers éléments d'une information ont avancé un drame lié par la disparition d'un jeune élève, probablement emporté par les eaux de ruissellements tumultueuses du côté d'Andraisoro. Bien qu'on soit encore aussi dans l'attente d'un éventuel bilan définitif parlant de victimes ou de destructions d'infrastructures, gageons seulement que circuler dans la Capitale était donc rendu pratiquement impossible  pendant cette averse d'hier après-midi. Tout simplement parce que la plupart de ses rues ont été complètement submergées par de l'eau qui arrive parfois à mi-corps.

C'était bien le cas à Behoririka et ses environs, ou surtout encore à Analakely. La mécanique a diablement souffert aussi et on a pu assister à des pannes de voiture par çi, ou par-là, le moteur étant complètement noyé. A part ces véritables inondations qui ont affecté la ville, l'on a signalé d'ores et déjà des panneaux publicitaires, des toitures ou autres clôtures abattus par les coups de vent qui ont accompagné l'orage. Annoncé pour mercredi dernier, l'orage n'a donc frappé la Capitale qu'hier après-midi. L'impact de la montée des eaux a durement perturbé la circulation, qui était énormément retardée. Motif : les usagers ont dû attendre une heure au moins encore après l'averse pour que la plupart aient pu reprendre la route.
Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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