Publié dans Société

Antananarivo Renivohitra - Des mesures pour décongestionner la ville

Publié le mercredi, 20 février 2019

Pour remettre de l’ordre et décongestionner la ville, la Direction des transports et mobilité  urbaine  (DTMU) au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo a publié une note de service, concernant le déplacement des arrêts- bus et Terminus, ainsi que le changement d’itinéraires pour quelques lignes reliant les périphéries avec le centre- ville.Depuis le début de cette semaine, le tronçon de route, reliant Ambodifilao et Soarano est interdit aux taxis- be. Pour cela, ils doivent emprunter directement l’Avenue Andrianampoinimerina, devant le pavillon Analakely, pour rejoindre leur ancien arrêt Soarano ou Behoririka. L’arrêt-bus «  Avenue 26 juin », devant la « Super music » Analakely est supprimé pour toutes les lignes usant cette partie de route. Celles empruntant la rue Andriandahifotsy à Mandrosoa Ambohijatovo et Sadiavahy à Ambohijatovo doivent rejoindre la rue Razafindriantsoa à Analakely  et Rabezavana (Hôtel Pacifique), avant de rejoindre leur arrêt : La Haute pour la ligne 190, Fimpa pour la 164, Cotral pour la 129, Alpha pour la 196. Toutefois, leur Terminus ne change pas, sauf pour les lignes Rova 134 et Ambinitsoa 133.

Ils sont transférés à Ambofilao, rue Rabefiraisana (Helena Analakely). Pour cette dernière, les taxis- be, empruntant Tsàralalana devront prendre directement la rue Rabefiraisana. Dans le sens contraire, ils devront emprunter l’Avenue Andrianampoinimerina, devant l’hôtel de ville, Analakely avant de rejoindre l’Avenue Rainibetsimisaraka, Gare Soarano et Petite vitesse. Même itinéraire pour la ligne Soamiafara 137. Pour la coopérative Kofimami 110 et 120, Fifiami 135 et 141, et Mitsinjo 144, l’ancien arrêt Rova 134 est à leur disposition. Les coopératives Scotat / Kofimava 105, Sitraka 109, Malakia 126 et 157, Minex 127, Cta / Cts 150, Cte 153, Miratrans 161, Mirindra 163, Mihary 165, Kofianata 180, Cat 183, Mitsimbina 186, Sotra Avotra 199, Kofin 125, Soamiafara 137, quant à elles, leur arrêts sont déplacés à l’Avenue Andrianampoinimerina, devant le pavillon d’Analakely.
Outre ce changement, les polices nationales et municipales, le DMTU ainsi que l’Easy park et les sapeurs -pompiers ont procédé, depuis, hier,  à la chasse des voitures d’occasion devant l’Arcade Analakely et l’Avenue de l’indépendance à Analakely. En conséquence, 16 voitures sont immobilisées par des taquets d’arrêt, 2 autres mis en fourrière. Les Bouffes mobiles, les ateliers de décodage, les garrottes exerçants dans cette partie ont été expulsés et ont reçu des avertissements. A noter que ces derniers ne disposent pas des autorisations. Avant cette procédure, des avertissements ont été donnés aux concernés. Face au désordre qui règne dans la Capitale, la Cua ne tolère plus aucune irrégularité, avance le directeur du Dmtu. Les contrôles sont, d’ailleurs renforcés, et l’assainissement ne s’arrêtera pas là.
Recueillis par Anatra R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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