Publié dans Société

Kidnapping - 3 suspects dont un sergent-chef arrêtés, des armes et des munitions saisies

Publié le jeudi, 21 février 2019

Comme nous l’avions rapporté dans notre précédente publication, les Forces de l’ordre ont procédé à l’arrestation de suspects pour affaire de kidnapping mercredi après-midi à Analakely, non loin du Tahala Rarihasina. Effectivement, 3 d’entre eux étaient tombés dans le filet de la section de recherche des affaires criminelles de la Gendarmerie. L’un est un sergent-chef tandis que les deux autres sont des civils. Mais ce qui est le plus frappant, c’est la quantité d’armes, un véritable petit arsenal, saisie sur les trois larrons. Car, en tout et pour tout, ils avaient sur eux deux pistolets automatiques (PA), des grenades dont le modèle n’a pas été communiqué, enfin et surtout 300 munitions ! “D’après nos renseignements, ces trois personnes seraient impliquées dans les kidnappings dans le pays, à moins qu’elles ne le sont complètement là-dedans”, tonne le commandant de la Gendarmerie. Avec les récentes arrestations à Analakely, 13 ravisseurs présumés ont donc maintenant eu mailles à partir avec la Justice malagasy car 11 d’entre eux ont été déjà placés sous mandat de dépôt depuis. Avant les évènements d’Analakely mercredi dernier, rappelons que la Police nationale venait également de faire un coup de filet à Manakara, en mettant deux autres gibiers à l’intérieur.


Au train où vont les choses, les auteurs du kidnapping, du moins dans la Capitale, seraient en passe d’être démasqués l’un après l’autre. D’autant plus que la Police et la Gendarmerie localisent maintenant les endroits où ils planquent les victimes. Généralement, ces derniers se trouvent dans la périphérie d’Antananarivo dont à Ivato ou à Fenoarivo. Le mode d’opération commence à être également connu : ils louent des villas entières pour au moins un ou deux mois, mais ils n’y emménagent guère. Ce qui laisse  donc que ces habitations, généralement  isolées,  sont laissées vacantes sauf que lorsqu’ils y séquestrent un otage, une situation qu’un simple observateur est loin de soupçonner.
 Franck Roland

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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