Mieux, le concerné, au lieu de croupir donc en prison, aurait été engagé comme chauffeur de service d’un Officier général du temps du régime sortant. Tout cela mérite donc un éclaircissement aux yeux de l’opinion. Rappelons qu’ils étaient 9 à être initialement traduits devant la Justice dans ce drame. D’ores-et-déjà, des observateurs voient d’un mauvais œil la liberté provisoire accordé à l’un des prévenus, un civil cette fois, mais dont le rôle dans les faits n’est pas à minimiser, du moins depuis le début de l’enquête. Il fut relâché provisoirement alors que les habitants de Mahitsy le connaissent parfaitement comme étant un ex-employé du commerce visé. Il s’avère que celui-ci ne s’entendait pas avec son défunt employeur. Au moins donc, l’évolution de l’affaire doit apporter un soulagement pour les habitants de Mahitsy, qui affirment être vraiment las de l’insécurité qui a fréquemment endeuillé la localité depuis quelques mois. De toute façon, des tonnes de critiques et de plaintes des habitants pour inertie supposée ont débouché sur l’éviction de l’ex-commandant de brigade de gendarmerie locale et de l’ensemble de son équipe. Néanmoins, la provenance des armes utilisées par le gang du 9 février est un sujet qui devrait encore susciter un long débat.
Franck Roland