Publié dans Société

Kidnapping - La tête du commanditaire Del mise à prix, un colonel de la Gendarmerie arrêté

Publié le mercredi, 27 février 2019

Dorénavant, la Gendarmerie agit avec poigne pour mater le phénomène du kidnapping au pays, en particulier à Tsaratanàna. Actuellement, tout citoyen responsable est appelé à fournir tous les renseignements à propos d’un certain Del ou encore « Tersa », commanditaire supposé de tous les enlèvements qui se sont produits à Tsaratanàna ces dernières semaines. Sa tête est mise à prix et la Gendarmerie offre 2 millions d’ariary à celui qui détient toute information à son sujet. Les gendarmes recherchent le vrai nom du concerné. Les citoyens sont également exhortés à faire de la délation en vue de démasquer tous les complices ou surtout les proches de Del, ceux qui l’hébergent ou le cachent, les endroits où ils nichent, etc.  Mais un colonel de la Gendarmerie, qui n’est autre que l’ex-commandant de compagnie de gendarmerie à Tsaratanàna serait aussi l’autre gros gibier de l’affaire. Arrêté, il y a quelques jours à Tsaratanàna, l’officier gendarme anciennement à la tête de ladite compagnie est actuellement soumis à un interrogatoire à la section de recherches criminelles à Fiadanana.

Mais il ne serait pas seul car plusieurs autres autorités civiles et opérateurs économiques de cette région en turbulence se trouvent également dans le viseur des enquêteurs.  Tous ces récents développements s’inscrivent dans le cadre de la prise de responsabilité du chef de Gouvernement et du secrétaire d’Etat à la Gendarmerie devant les efforts fournis, en vue de combattre l’insécurité et notamment le kidnapping dans le District de Tsaratanàna. Le 26 février dernier, ces deux hauts responsables du Gouvernement se sont déplacés sur place pour superviser l’avancement de la mission des gendarmes. Plusieurs autres mesures ont été prises dont le renforcement de l’effectif des gendarmes dans les brigades ou autres postes avancés locaux. Le public est encouragé à établir le contact avec la Gendarmerie à travers sa page internet baptisée « Doléances Gendarmerie » ou sur le mail "Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ", ou encore appeler d’urgence le numéro de téléphone qui suit  0341401388. L’utilisation de ces moyens de communication sert à passer les différents messages ou autres renseignements devant des cas d’éventuelles complicités de certains avec les ravisseurs, etc.  Enfin, la Gendarmerie et l’Armée nationale ont une stratégie commune dans la mise en œuvre de la sécurisation de la région de Tsaratanàna devant la recrudescence des enlèvements ou autres actes de banditisme qui y règnent.
Franck Roland

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff