Publié dans Société

Incendie à Anosibe - Des sinistrés en grande difficulté

Publié le mercredi, 27 février 2019

Une semaine après la tragédie qui s’est produite dans le quartier d’Anosibe Ouest secteur  II, les  victimes vivent toujours dans des conditions déplorables. Les 22 maisons en bois touchées par les flammes ont causé une grande perte pour les 32 familles concernées.   Faisant suite à ce drame, l’éducation des enfants issus des familles sinistrés demeure incertaine. En effet, 65 des 95 enfants victimes de cet incendie sont actuellement déscolarisés. La plupart d’entre eux sont inscrits dans des écoles publiques. Cependant, leurs parents ne disposent plus les moyens de leur acheter des nouvelles fournitures scolaires. « Toutes nos affaires personnelles dont les cartables, les cahiers ainsi que les manuels scolaires des enfants ont été réduites en cendre. Les flammes ont également emporté leurs papiers administratifs et nos économies », raconte Raymond, un père de 5 enfants étant parmi les sinistrés. Selon Andrianiaina Herimanana Jacquie, chef dudit secteur, des appels à l’aide sont actuellement lancés pour pouvoir scolariser ces enfants.

Quant aux parents d’élèves, ils sont déjà allés à la rencontre des directeurs d’établissements scolaires pour discuter de la continuité des cours en tenant compte de l’absence de fournitures scolaires.  En outre, le problème au niveau de la santé constitue un important sujet au lendemain  de cet incendie, notamment dans les bas quartiers. Le regroupement des victimes dans une seule tente favorise la propagation des maladies. Pour cette raison, les membres du Comité local de secours (CLS), mis en place au niveau des « Fokontany » depuis 2014, se sont mobilisés pour lancer des appels au secours à l’endroit des responsables hiérarchiques. Au lendemain de cette catastrophe, ils sont venus auprès des établissements sanitaires afin de négocier une prise en charge gratuite des sans-abri en cas de difficulté. « Le Centre de santé de base niveau II à Namontana s’est engagé à consulter gratuitement les sinistrés et à leur fournir des médicaments qui sont à leur disposition. Pour assurer une bonne organisation, un carnet a été attribué aux 32 familles en guise de vérification et de confirmation de leur identité », indique un membre du Comite local de secours.

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Editorial

  • Menace permanente
    Un amateur du cruciverbisme risque une fois de tomber sur un énoncé « menace permanente » un mot de dix cases : « INSECURITE ». On ne cesse point d’insister sur la nécessité primordiale et cruciale d’évoquer les problèmes récurrents liés à l’insécurité qui règne dans le pays qui est justement une menace permanente pour les hommes et leurs biens.

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