Publié dans Société

Bourses d’études universitaires - Le calendrier de paiement doit être invariable

Publié le jeudi, 28 février 2019

Les cris de détresse des étudiants de l’Ecole Supérieure à Vontovorona ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. A preuve, lors du Conseil des ministres avant-hier, le Président Andry Rajoelina a été ferme quant à la résolution des problèmes estudiantins. Il a été décidé de mettre en place un  calendrier de paiement des bourses d’études et il doit être inchangeable. « Un retard de paiement des bourses d’études est annuellement enregistré. Les dates de paiement ne sont jamais fixées et elles ne correspondent même pas au nombre des mois d’études.  En 2015, 5 mois de bourses ont  été alloués en un seul paiement et cela après 7 mois de cours universitaires. Or cette année universitaire 2018- 2019, les sommes s’alignant aux 4 derniers mois ont  été réparties en deux parties », explique  un étudiant en Master à l’université d’Antananarivo.

En effet, l’une des revendications des manifestants de Vontovorona se porte sur la régularisation du paiement de leurs bourses d’études universitaires. Leur situation se résume aux arriérés. La décision  dudit conseil a révélé  que le paiement de deux mois d’arriérés réclamés devrait se faire dans les meilleurs délais. « Les étudiants qui n’ont  pas perçu leur part représentent    les  retardataires. Leur  paiement se fait ainsi dans le cadre de la deuxième  vague »,   souligne Madeleine Félicitée Rejo-Fienena, numéro un du  ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique lors d’un point de presse hier. En ce qui concerne l’exigence  des étudiants de l’Ecole Supérieure Polytechnique  d’Antananarivo (ESPA)  sur la révision à la hausse des bourses à 100%, le ministre a réitéré l’impossibilité de  cette demande. La prise d’une telle décision implique différentes entités ministérielles. D’autant plus que ce ne sont pas seulement les universitaires de l’ESPA  qui en sont bénéficiaires mais aussi tous ceux qui sont inscrits au sein des établisements publics au niveau de la  Grande   île.

Vers la résolution du problème de  cité universitaire

Des dispositions claires et limpides doivent être adoptées par le responsable du Centre Régional des Œuvres Universitaires d'Antananarivo (CROUA) de Vontovorona avec le ministère en charge afin de résoudre les problèmes des étudiants. A cela se définit le communiqué résultant du Conseil des ministres devant la requête des futurs ingénieurs. En outre, cette gestionnaire interne des habitations au sein du campus universitaire doit trouver un  terrain d’entente avec les étudiants. Huit personnes occupant une seule chambre demeurent inacceptables avance Madeleine Félicitée Rejo-Fienena. L’équitabilité au niveau de la répartition des box constitue ainsi un engagement à long terme du régime actuel.

En outre, le respect de la franchise universitaire a été évoqué et les étudiants devraient s’y plier aussi afin d’éviter une connotation politique du mouvement estudiantin.  

K.R.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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