Publié dans Société

Art culinaire malagasy - L’ambiance des « hotely gasy » transposée à Paris

Publié le mardi, 05 mars 2019

Une possibilité de découvrir les plats typiques malagasy à l’étranger. Faniry, connu sous le nom de scène Mister Fa  et sa femme ainsi que Dan et Harifidy ont lancé le concept des «  hotely gasy » en France. « L’idée m’est venue à la suite d’un voyage en taxi-brousse à Madagascar et au cours duquel j’étais épaté de l’ambiance à chaque pause déjeuner dans les gargotes ou restaurants que ce soit à Maevatanana, Manerinerina ou Antsampanana » explique Mister Fa, un des quatre membres de la diaspora malagasy en France ayant concocté l’événement culinaire du samedi dernier à Paris, dénommé « Madagascar hotely taxi-brousse ».  

Cheffe Aina Ramadison a été sollicitée pour cuisiner des plats typiquement malagasy à cette première édition du voyage culinaire. « Les viandes ont été achetées sur place et les ingrédients importés de Madagascar », révèle l’initiateur de cette journée mémorable pour les Malagasy d’Andafy, venus pour revivre la culture de leurs pays d’origine.Dommage que l’exiguïté de la salle n’a pas permis aux organisateurs d’accueillir que 90 convives. Ces chanceux ont passé une merveilleuse journée dans une salle décorée à la « Malagasy » avec les portraits des Présidents de la République de Madagascar sur les murs. Les serveurs ont vêtu les tee-shirts des finalistes de la dernière élection présidentielle. « C’est la réplique de ceux que les voyageurs des taxis-brousse constatent dans les hotely gasy des villes de Madagascar », se remémore Dan dont la nostalgie du pays ne souffre d’aucune discussion.

Tout en dégustant les plats malagasy, les invités ont été bercés par les chansons de la Grande île chantées par Mister Fa et Nary du groupe Railovy. La soirée « Tsaky zemaika », buffet populaire, sous la musique acoustique de Mamy Rakoto du groupe Njila, a clôturé la première édition de « Madagascar hotely taxi-brousse ». Un concept que les initiateurs envisagent d’emmener dans les autres villes de France au grand plaisir certainement de leurs compatriotes. Prochain rendez-vous, au début du mois d’avril …

K.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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