Publié dans Société

Attaque à Andoharanofotsy - Le commandant de l’USI dément l’implication supposée de l’un de ses éléments

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Si l’attaque ayant visé une famille et perpétrée par une vingtaine d’individus armés la nuit du 4 mars, est une affaire, l’arrestation par une patrouille de gendarmes d’un policier quelques heures après les faits et dans les parages, en est une autre. Il va sans dire que le soupçon de ces gendarmes pesait sur leur homologue de la Police du fait que ce dernier avait de surcroit son arme de service, un Patt49 ou pistolet automatique.  Du coup, le commandant de l’Unité spéciale d’intervention (USI), le commissaire Patrick Andrianavalona était sorti de ses gongs : “Mon subalterne, un détaché auprès d’une personnalité haut placée de la Police, venait de rentrer du travail et un véhicule de transport de personnel l’a déposé sur un axe à Bevalala.

Puisque la voie  qui mène jusque chez lui est trop étroite pour permettre à la voiture  d’y passer, notre collègue a dû continuer à pied. C’était dans ces circonstances que le véhicule de la Gendarmerie en intervention a pointé son nez. Par réflexe, notre élément s’était mis à l’abri. Mais comme il a compris que ce sont des gendarmes, il est venu à leur encontre et se présentait à eux. Malgré tout, ils l’ont embarqué vers leur poste pour l’enquêter”, déclare le commandant de l’USI.

Pour tenter de faire la part des choses, il a pourtant reconnu que si la Police était à la place des gendarmes, elle agira de même. Cependant, au numéro de cette unité spéciale  fustige certaines informations, qui ont affirmé à la Une qu’un membre de la Police fut arrêté pour sa participation supposée dans l’attaque de la villa d’un particulier à Volotara. A notre interlocuteur de soutenir encore que son employé doit surtout  bénéficier de la présomption d’innocence dans cette affaire. Pour lui, il y a de l’incohérence dans l’accusation par le fait que l’attaque est survenue vers 23h, l’arrestation de l’élément de l’USI l’était à 2h30 du matin  suivant ! Autre preuve de cette incohérence, cette unité spécialisée de la Police n’utilise pas le fusil de marque israélienne Uzi  comme celui qui fut abandonné par un assaillant sur le lieu de l’attaque au cours de sa fuite ! L’enquête sur cette affaire suit son cours !

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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