Selon une source auprès de la Gendarmerie, il n’y a pas mille solutions. Soit, le prévenu sera déféré comme la règle d’usage l’exige, soit l’affaire est classée sans suite. L’opinion brûle donc de savoir la suite dans les prochaines heures. En attendant, les gendarmes refusent de décliner l’identité du policier, ni de révéler la provenance du fusil Uzi abandonné par le gang sur l’endroit de l’attaque, pour cause d’empressement à fuir. « Il est impossible de tout dévoiler tant que l’enquête n’est pas bouclée. Car cela risque de fausser son cours. D'autant’plus qu’il y a la présomption d’innocence », révèle cette source.
Rappelons que, hasard de circonstances malencontreuses ou pas, l’élément de l’Usi était surpris par une patrouille de gendarmerie, celle qui est intervenue à Volotara, alors que le premier a argué être sur le chemin qui mène à son domicile. Malgré les propos de son supérieur comme quoi le policier s’est présenté aux gendarmes, ces derniers l’ont aussitôt embarqué pour l’interroger dans une caserne.
F.R