Publié dans Société

Attaque à Andoharanofotsy - Le déferrement du policier inévitable

Publié le vendredi, 08 mars 2019

Malgré le fait que l’Usi ait formellement rejeté l’information alléguant que l’un de ses éléments serait trempé dans l’attaque ayant visé une villa privée la nuit du 4 mars à Volotara Andoharanofotsy, la Gendarmerie, qui l’a arrêté, campe aussi sur sa position. Il s’agit pour cette entité de poursuivre malgré tout l’enquête sur le policier en cause. Or, son garde à vue laisse supposer que son déferrement est alors inévitable sitôt l’audition terminée au niveau des enquêteurs de la Gendarmerie.

Selon une source auprès de la Gendarmerie, il n’y a pas mille solutions. Soit, le prévenu sera déféré comme la règle d’usage l’exige, soit l’affaire est classée sans suite. L’opinion brûle donc de savoir la suite dans les prochaines heures. En attendant, les gendarmes refusent de décliner l’identité du policier, ni de révéler la provenance du fusil Uzi abandonné par le gang sur l’endroit de l’attaque, pour cause d’empressement à fuir. « Il est impossible de tout dévoiler tant que l’enquête n’est pas bouclée. Car cela risque de fausser son cours. D'autant’plus qu’il y a la présomption d’innocence », révèle cette source.

Rappelons que, hasard de circonstances malencontreuses ou pas, l’élément de l’Usi était surpris par une patrouille de gendarmerie, celle qui est intervenue à Volotara, alors que le premier a argué être sur le chemin qui mène à son domicile. Malgré les propos de son supérieur comme quoi le policier s’est présenté aux gendarmes, ces derniers l’ont aussitôt embarqué pour l’interroger dans une caserne.

F.R

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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