Publié dans Société

Vente d’enfant - Un garçonnet vendu à 10 millions d’ariary

Publié le mardi, 12 mars 2019

Incroyable mais vrai, des personnes malintentionnées s’adonnent au commerce d’enfant à Antananarivo. A preuve, ce joli coup réussi par la Gendarmerie de Fiadanana la semaine dernière par l’arrestation d’un couple du côté d’Andohatapenaka. Tout est parti par des rumeurs qui finalement sont devenues des renseignements fiables pour les Forces de l’ordre. Ces dernières ont eu vent d’une vente d’enfant depuis des jours et ont décidé de passer à l’action en élaborant un plan pour piéger les auteurs.  Un des membres de la Gendarmerie s’est passé pour un acheteur.  Rendez-vous est fixé vendredi dernier du côté du stade des Makis à Andohatapenaka. Un couple s’est présenté avec un petit garçon de 4ans et a annoncé le prix de 10 millions d’ariary à « l’acheteur ». Arrêté sur le champ, le couple qui s’est qualifié de simple livreur a ensuite dénoncé les « propriétaires », quatre hommes habitant à Ampasika. Coincés, ils ont été appréhendés le lendemain avec leurs complices. Présentées devant le  Tribunal lundi dernier, cinq personnes trempées dans cette affaire ont été placées en détention préventive à Antanimora. L’enfant, de son côté, a pu retrouver ses parents qui résident à Antetezana Afovoany.
La rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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