Publié dans Société

Vente d’enfant - Un garçonnet vendu à 10 millions d’ariary

Publié le mardi, 12 mars 2019

Incroyable mais vrai, des personnes malintentionnées s’adonnent au commerce d’enfant à Antananarivo. A preuve, ce joli coup réussi par la Gendarmerie de Fiadanana la semaine dernière par l’arrestation d’un couple du côté d’Andohatapenaka. Tout est parti par des rumeurs qui finalement sont devenues des renseignements fiables pour les Forces de l’ordre. Ces dernières ont eu vent d’une vente d’enfant depuis des jours et ont décidé de passer à l’action en élaborant un plan pour piéger les auteurs.  Un des membres de la Gendarmerie s’est passé pour un acheteur.  Rendez-vous est fixé vendredi dernier du côté du stade des Makis à Andohatapenaka. Un couple s’est présenté avec un petit garçon de 4ans et a annoncé le prix de 10 millions d’ariary à « l’acheteur ». Arrêté sur le champ, le couple qui s’est qualifié de simple livreur a ensuite dénoncé les « propriétaires », quatre hommes habitant à Ampasika. Coincés, ils ont été appréhendés le lendemain avec leurs complices. Présentées devant le  Tribunal lundi dernier, cinq personnes trempées dans cette affaire ont été placées en détention préventive à Antanimora. L’enfant, de son côté, a pu retrouver ses parents qui résident à Antetezana Afovoany.
La rédaction

Fil infos

  • Déstabilisation supposée de la Refondation de la République - Silence total !
  • Actu-brèves
  • Vie de la Nation - Le Cardinal Tsarahazana dénonce un « christianisme de façade »
  • Actu-brèves
  • « Perquisition » avec violence - Les parents d’une haute conseillère Constitutionnelle torturés
  • Enseignement supérieur - Tolérance zéro réaffirmée face aux abus sexuels
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Ruée vers les 24 postes de chef de Région
  • Elections consulaires des Français de l’Etranger - La liste Français du Monde revendique une meilleure prise en charge sociale
  • Refondation - « L’espoir d’un véritable renouveau démocratique s’amenuise », dixit la société civile
Pub droite 1

Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

A bout portant

AutoDiff