Publié dans Société

Ministère des Transports - Les cadenceurs formés pour une bonne gérance des « taxi-be »

Publié le lundi, 15 avril 2019

A part la gabegie se trouvant sur les routes, les désordres et irrégularités sont constatés surtout sur les arrêts de bus. Bousculades ou la loi du plus fort, ce sont souvent ceux qui ont les plus gros bras qui arrivent à entrer dans le bus, ne laissant aucune chance aux plus petits mais surtout aux personnes handicapées. C’est justement pour réglementer la circulation et mettre de l’ordre au niveau des transports en commun que les  « cadenceurs » existent depuis quelques temps. Certes, ces derniers sont peu nombreux pour le moment, mais leur objectif est justement de garantir la sécurité et la sûreté des passagers mais aussi des transporteurs dans la Capitale. Justement, une formation spéciale pour ces cadenceurs a été donnée par le ministère des Transports, et cela à travers la Direction de la sécurité et la sûreté des transports et du tourisme. C’était hier dans la salle de conférence du ministère à Anosy où une vingtaine de cadenceurs ont répondu présents.


Projet à long terme
« L’objectif de la Direction est de minimiser les accidents et actes de vandalisme dans le secteur du tourisme et des transports. En effet, nous avons constaté plusieurs failles et des accidents surtout au niveau des transports. Raison pour laquelle nous avons organisé cette formation, figurant parmi nos plusieurs projets, afin d’atteindre l’objectif qui est d’assurer la sécurité des passagers. Les gens ne sont plus en sécurité car ils se plaignent des irrégularités existant sur les arrêts de bus. Beaucoup en ont marre des bousculades et la loi du plus fort, mais surtout des abus faits par les "taxi-be". Il ne faut plus rappeler que certains abusent d’un surnombre de voyageurs, ce qui provoque le mécontentement des usagers. D’autres ne s’arrêtent pas sur les arrêts de bus ou ne transportent tout simplement pas les passagers. Mais surtout, même si ces derniers font la queue, il y a toujours des personnes qui ne respectent pas la file d’attente, provoquant un désordre total sur les arrêts. C’est justement pour régler tous ces problèmes que la séance a été organisée », confie Rabeandriamaro Hajatiana, directeur de la Direction  « sécurité et sûreté » au sein des transports et du tourisme. Et lui d’ajouter : « on parle de sécurité quand les cadenceurs arrangent les entrées dans le bus, donc il n’y aura plus d’accident sur les arrêts. Leur tâche arrive même jusqu’à la fermeture des portes du véhicule, en assurant qu’il n’y ait aucun passager debout, ce qui assure davantage les passagers. On parle également de sûreté car avec l’ordre et le calme sur les arrêts de bus, même les pickpockets n’oseront plus s’y aventurer, ce qui empêche les sacs et cartables de se faire déchirer ou piller en rentrant dans la voiture ». Il est à noter que cette formation n’est que le début d’un grand projet à long terme qui servira à réglementer le domaine des transports en commun. En partant de l’axe Sabotsy-Namehana, les candenceurs seront éparpillés partout dans la zone suburbaine. Par ailleurs, le rôle de ces derniers sera de faire respecter l’ordre. En cas de non suivi des règlements imposés, ils auront également le droit de faire des rapports à leurs supérieurs. Une grille de sanctions a d’ailleurs été mise en œuvre. Ainsi, ceux qui sont « hors-la-loi » seront sanctionnés. Par ailleurs, des formations pour les transporteurs et receveurs, en partenariat avec les coopératives seront  données prochainement. Puisqu’il s’agit d’un projet à long terme, beaucoup de procédures seront réalisées progressivement. Il faut également dire que le respect du cahier des charges est fortement conseillé pour les « taxi-be ».
T.A.

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Editorial

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    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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