Publié dans Société

Sécurité routière - Les abus des usagers s’accumulent

Publié le dimanche, 14 avril 2019

Sur les routes nationales, beaucoup de choses peuvent se passer. Des accidents font malheureusement partie des aventures sur  la route, c’est justement la raison pour laquelle les Forces de l’ordre essaient, en tout cas avec leur moyen et beaucoup d’efforts, de garantir la sécurité routière en effectuant des fouilles et des contrôles des véhicules, surtout des papiers du conducteur ainsi que la voiture. Cela peut en effet avoir un impact positif sur la réduction des accidents routiers mais il faut quand même dire que cela dépend des usagers de la route notamment et surtout les conducteurs qui abusent de la vitesse ou utilisent des véhicules qui ne sont plus aptes.

Mais ce n’est pas seulement sur les routes nationales que les abus se font. C’est surtout dans la Capitale que cela est le plus enregistré, avec bien-sûr l’augmentation du nombre de voitures en circulation. Justement, des agents du service de la sécurité routière d'Antananarivo feront des contrôles inopinés des véhicules en circulation à Antananarivo à partir du 16 avril. Selon les informations recueillies, ce service responsable de la sécurité au niveau de la route a dernièrement constaté un laisser-aller de certains conducteurs de véhicule.

Facteurs d’accident

Effectivement, beaucoup de véhicules, plus précisément de conducteurs font de plus en plus preuve d’incivilité et provoquent des irrégularités sur la route. Mais surtout, beaucoup de voitures ne sont plus aptes à circuler  pourtant, ils travaillent toujours, comme le cas de plusieurs « Taxis-be » de la Capitale. Ceux qui ne sont pas certains d’être en ordre ou d’avoir un véhicule en mauvais état devront donc vérifier tous les documents concernant leur véhicule. Pour améliorer la sécurité routière, les agents du service de la sécurité routière vont mener des contrôles concernant les véhicules en infraction. Les contrôles seront renforcés où ils accorderont une attention particulière aux « Taxis-be ». Les agents retireront ainsi les papiers des voitures contrôlées qui ne sont pas conformes aux normes de la sécurité routière. Les conducteurs de leur côté font remarquer que l’état général des infrastructures routières, l’incivisme et l’anarchie sont autant de facteurs d’accident que la conduite elle-même. En ville, il faut avouer que les trottoirs n’existent pas et les rares qui existent sont occupés soit par les voitures en tant que parking soit par les marchands. Conduire dans la Capitale est un exercice périlleux car les trois quart de la route sont occupés par les piétons et les marchands. Sans oublier les nids de poule devenus nids d’autruche. D’autant que les routes très étroites n’ont connu aucun entretien  et aucune réhabilitation dans les normes depuis un bout de temps. Il est vrai que la situation est en train de s’améliorer mais il faut attendre la suite pour le savoir.

T.A.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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