Publié dans Société

Pavillons d’Analakely - Les commerçants en grève !

Publié le lundi, 15 avril 2019

Aucune irrégularité tolérée. Les commerçants opérant dans les pavillons d’Analakely ont fermé leurs portes hier, et cela afin de montrer leur mécontentement face au déplacement des stands de friperie devant leurs échoppes. D’après la vice-présidente de l’association des commerçants des pavillons (FIPAVA), Lantoniaina Sarah, ce n’est que le début de leur grève. Afin de resoudre ce problème, une réunion avec le Préfet de police d’Antananarivo, la CUA, ainsi que les représentants des deux camps adverses, aura lieu ce jour. « En attendant la décision de la CUA, nous continuons notre activité. Pourtant, nous ne tolèrerons aucune irrégularité dans notre enceinte », avance la vice-présidente de l’association FIPAVA.  L’installation des marchands de friperie devant les pavillons ne sera pas définitive. Normalement, une fois les travaux terminés, ces derniers reprendront leur ancien emplacement.

Pourtant, bon nombre des commerçants au sein des pavillons sont convaincus que cette décision ne changera plus, même après les travaux.  « Bientôt, de nouveaux commerçants prendront leur place. D’ailleurs, ce n’est pas la première fois que la CUA a pris une décision similaire », avance Randria, commerçant. La gestion des marchés de la Capitale est loin d’être une tâche facile, vu la situation actuelle dans différents endroits de la ville.  Selon une explication des responsables au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo, le déplacement des marchands des Friperies entre dans le cadre de l’assainissement de la Capitale. Ce projet dénommé Programme intégré d’assainissement de la ville d’Antananarivo (PIAA) est financé par la Banque mondiale afin de lutter contre l’inondation qui mine la ville à chaque saison des pluies. A cet effet, un grand canal d’évacuation sera mis en place le long de la rue Andrianampoinimerina jusqu’au magasin Shoprite sis à Analakely. 
  Anatra R.

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff