Publié dans Société

Braquage dans un taxi-brousse - Le gendarme s’est rendu auprès des autorités

Publié le lundi, 15 avril 2019

Le braquage survenu vendredi soir dans un taxi-brousse et qui a visé trois propriétaires bovins du côté d’Ambohidratrimo, provoque un tollé général. En effet, il s’avère qu’un gendarme était dans le coup. Mais dès le samedi après-midi suivant, l’agent des Forces de l’ordre en cause s’était rendu de son propre chef auprès des autorités. Une information récemment confirmée par la Gendarmerie a indiqué qu’il a d’abord contacté cette dernière par téléphone pour annoncer qu’il était prêt à se rendre. « Nous étions informés sur sa volonté de se rendre dès samedi matin et il  l’a  fait au cours de l’après-midi », commente une source du côté d’Andrefan’ Ambohijanahary.  Avant son possible déferrement prévu normalement ce jour, il était encore soumis à un interrogatoire par ses collègues enquêteurs tout au long de la journée d’hier. Avec son grade « trois barrettes », le concerné travaille au Toby Ratsimandrava. Quant à son rôle dans ce braquage, il est le propriétaire de la Peugeot 309 qui a transporté les bandits. D’ailleurs, sa photo laissée dans la voiture, a facilité la tâche de ses collègues pour l’identifier. 

  Après que les bandits aient pu mettre la main sur les 3 sacs bourrés d’argent liquide des éleveurs victimes, ils s’étaient enfuis à bord de la 309. A mi-chemin menant vers la ville, un des assaillants a quitté la voiture pour prendre un « taxi-be ». Un peu plus tard, des témoins ont affirmé voir un gendarme de Mahitsy l’interpeller à sa descente du bus. Toutefois, le Toby Ratsimandrava n’a pas confirmé cette information.   Entre-temps, la Gendarmerie de Mahitsy a érigé des barrages sur la RN4. Mais le véhicule fugitif a voulu encore forcer le passage, obligeant ainsi les gendarmes à procéder à des tirs nourris sur la 309. Arrivés au niveau du pont d’Ambavarano à l’embranchement  des routes séparant Ambohitrimanjaka et Ambohidratrimo, les assaillants ont dû fuir à pied, leur voiture étant rendue inutilisable. Lors d’une fouille à l’intérieur de celle-ci, les gendarmes de l’intervention ont trouvé un sac contenant 79 millions d’ariary, une arme de poing, quelques munitions et surtout la photo du gendarme mis en cause.
F.R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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