Publié dans Société

Emplois fictifs en France - Le nom du couple présidentiel utilisé par des arnaqueurs

Publié le vendredi, 26 avril 2019

Après une assez longue période pour avoir extorqué de l’argent aux gens, cinq personnes dont  3 femmes ont été finalement démasquées puis interpellées par les éléments de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie nationale. Les suspects auraient utilisé le nom du couple présidentiel pour parvenir à leur funeste objectif,  gagner autant d’argent avec une histoire d’envois fictifs d’ouvriers  du pays en France. Pour balayer toute méfiance ou suspicion sur leur compte, ils  déclarent  travailler étroitement  avec le Chef de l’Etat malagasy et de son épouse.  Dans ces belles promesses, les immigrants devront travailler dans les chantiers  prévus accueillir les prochains Jeux olympiques en France. Pour mieux tromper leurs victimes, les escrocs n’ont pas hésité à avancer que cet envoi de travailleurs nationaux en France entre dans le cadre d’une coopération entre les deux pays.  Et pour cela, ils avaient besoin de 1700 postulants,  tous des hommes.


 Devant les conditions mirobolantes que les escrocs leur ont fait miroiter,  beaucoup de personnes ont alors mordu à l’hameçon.Mais pour partir,  celles-ci ont dû d’abord payer une caution de 5 millions ariary. Un postulant pourra s’envoler immédiatement sitôt après paiement. Selon toujours les précisions de la Gendarmerie, les victimes étaient séduites par les offres alléchantes une fois arrivées dans l’Hexagone. En sus d’un salaire s’élevant à 5 millions d’ariary mensuel,  pour une période de travail d’un an,  les candidats à cette  « immigration » temporaire en France seront également logés et nourris. Les arnaqueurs ignoraient que leurs conversations avec leurs victimes ont été enregistrées.  L’investigation menée par les Forces de l’ordre a également permis de confisquer de nombreux passeports, prêts à l’utilisation, chez l’une des femmes suspectes dans l’affaire.  Les arnaqueurs supposés devront être  bientôt déférés au parquet même s’ils ont affirmé qu’ils vont rembourser les victimes.
Franck Roland

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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