Publié dans Société

Fin mai - début juin - Trois jours chômés mais payés en une semaine

Publié le mardi, 21 mai 2019

Les heures de travail réduites de 24h. Trois jours fériés, chômés mais payés sont enregistrés pour la fin mai et le début juin. Le week-end prochain sera plus long que d’habitude pour la plupart des salariés, grâce à une journée chômée, prévue le lundi 27 mai. La liste des jours fériés validée en Conseil du Gouvernement au mois de mars dernier en tient compte. Il s’agit de la journée prévue pour les élections législatives à Madagascar. Une occasion pour les citoyens de voter pour ceux qui vont les représenter à l’Assemblée nationale. « Contrairement aux autres longs week-ends, nous allons rester en ville cette fois-ci. Il n’est pas question de rater les élections, même si ma femme et mes enfants me conseillent de se rendre aux urnes tôt le matin afin d’aller en périphérie pour une journée récréative », avance Doda R., cadre dans une institution publique.


Viendra ensuite le jeudi 30 mai, jour de l’Ascension. La commémoration de cette fête chrétienne a toujours été considérée comme jour fériée et ce depuis des années. D’ailleurs, bon nombre de temples et églises vont organiser une grande messe pour marquer ce jour. Des baptêmes, communions et confirmations seront au programme de cette journée. « Après le culte au temple dans la matinée, nous allons organiser une fête familiale conjointe à la maison pour marquer comme il se doit la communion de mon fils et de ses deux cousins », fait part Lydia R., mère de famille résidant à Tsimbazaza. Pour les autres, ce sera une journée de détente, à travers un repos à la maison ou encore une balade en ville ou en périphérie. Les parcs, aires de jeux et jardins publics sont les plus visités.
Le troisième jour férié, chômé et payé sera le mardi 4 juin prochain. Celui-ci marque l’« Eid Al Fitr » ou la fin du Ramadan pour les musulmans. Depuis cette année donc, les pratiquants de l’Islam ne seront plus les seuls à avoir une journée chômée lors de cette fête. Les deux fêtes musulmanes sont elles aussi incluses dans la liste des jours fériés de 2019, comme celles chrétiennes. « Auparavant, je me sentais discriminé et mal à l’aise, notamment vis-à-vis de mes collègues au bureau, de devoir m’absenter durant les fêtes musulmanes. Ceci malgré l’autorisation de mon patron. Pourtant, comme eux, je ne travaille pas durant les fêtes chrétiennes. Mais ce ne sera plus le cas cette année grâce à l’initiative adoptée en Conseil du Gouvernement », nous confie Hassan R., employé d’une grande entreprise privée. Les Imams et responsables des associations ou communautés musulmanes n’ont pas manqué d’exprimer leur reconnaissance envers les dirigeants pour cette décision, à commencer par le Président de la République.
Patricia Ramavonirina

Fil infos

  • Concertation nationale - LES RECOMMANDATIONS D’UN CITOYEN D’AMBATONDRAZAKA
  • Détention de Rinah Rakotomanga - Son avocate dénonce des dessous politiques
  • Actu-brèves
  • Loi de finances - Nouveau huis clos des députés
  • Monastère de Mahitsy - Au cœur du silence bénédictin
  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
Pub droite 1

Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

A bout portant

AutoDiff