Publié dans Société

Interdiction de circulation des charrettes - Aucune sanction pour le moment

Publié le mardi, 04 juin 2019

L'application de la note de service publiée par la Commune urbaine d'Antananarivo, concernant la régulation de la circulation des charrettes et pousses-pousses dans les rues de la Capitale, est opérationnelle depuis lundi dernier. Cependant, rien ne change dans la ville. Les conducteurs de ces moyens de transport exercent encore leur métier comme si de rien n'était. Les agents de police les regardent seulement passer sous leurs yeux. Ainsi, ces moyens de transport continuent de circuler dans la ville à toute heure. « Nous nous contentons pour l'heure de donner des avertissements aux conducteurs », avance un policier à Ankazomanga. Or, la plupart d'entre eux ne savent pas encore l'existence de cette note de service.

 

Le nombre de charrettes et pousses-pousses qui transportent des barils, des friperies, ou encore des tonnes de PPN dans les rues n'a pas encore diminué. Aussi, bon nombre d'entre eux rejoignent les petites chaussées comme celle reliant Ankazomanga et Ankorondrano. Une situation qui engendre encore plus d'embouteillages dans ces endroits à cause de l'étroitesse des chemins ou encore l'augmentation en nombre des véhicules empruntant cette rue, sans parler de la coupure de route menant vers Ambohimanarina. L'application de la loi est encore difficile dans le pays, notamment le fait d'infliger des sanctions aux conducteurs irréguliers.

Pour rappel, ces moyens de transport ne peuvent pas circuler dans la ville entre 10h et midi, et de 14h à 16h. Par ailleurs, ils ne peuvent pas traverser le centre-ville, à savoir Analakely, Ambohijatovo, Antaninarenina, Soarano ou encore Ankadifotsy.

Anatra R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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