Publié dans Société

Interdiction de circulation des charrettes - Aucune sanction pour le moment

Publié le mardi, 04 juin 2019

L'application de la note de service publiée par la Commune urbaine d'Antananarivo, concernant la régulation de la circulation des charrettes et pousses-pousses dans les rues de la Capitale, est opérationnelle depuis lundi dernier. Cependant, rien ne change dans la ville. Les conducteurs de ces moyens de transport exercent encore leur métier comme si de rien n'était. Les agents de police les regardent seulement passer sous leurs yeux. Ainsi, ces moyens de transport continuent de circuler dans la ville à toute heure. « Nous nous contentons pour l'heure de donner des avertissements aux conducteurs », avance un policier à Ankazomanga. Or, la plupart d'entre eux ne savent pas encore l'existence de cette note de service.

 

Le nombre de charrettes et pousses-pousses qui transportent des barils, des friperies, ou encore des tonnes de PPN dans les rues n'a pas encore diminué. Aussi, bon nombre d'entre eux rejoignent les petites chaussées comme celle reliant Ankazomanga et Ankorondrano. Une situation qui engendre encore plus d'embouteillages dans ces endroits à cause de l'étroitesse des chemins ou encore l'augmentation en nombre des véhicules empruntant cette rue, sans parler de la coupure de route menant vers Ambohimanarina. L'application de la loi est encore difficile dans le pays, notamment le fait d'infliger des sanctions aux conducteurs irréguliers.

Pour rappel, ces moyens de transport ne peuvent pas circuler dans la ville entre 10h et midi, et de 14h à 16h. Par ailleurs, ils ne peuvent pas traverser le centre-ville, à savoir Analakely, Ambohijatovo, Antaninarenina, Soarano ou encore Ankadifotsy.

Anatra R.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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