Publié dans Société

Ambohidratrimo - Des bouchers arrêtés pour recel

Publié le jeudi, 04 juillet 2019

Tout a commencé par le constat de vol d’un zébu le 29 juin dernier à Antanetibe, Commune rurale d’Ampanotokana, District d’Ambohidratrimo. Après avoir tué la bête, les voleurs l’ont dépecée afin de la transformer en quartiers de viande. C’était dans ces circonstances que les gendarmes ont intercepté un véhicule fourgon dans lequel ont été retrouvés les quartiers de viande la nuit du lundi 1er juillet 2019 à Andranotapahana. Selon un renseignement, les voleurs ont envisagé de les revendre au marché de Talatamaty.  Lors de ce coup de filet, les gendarmes ont surpris quatre bouchers  dans le véhicule. Ces derniers ont été aussitôt embarqués vers le bureau de la Gendarmerie pour une enquête. Au fil et à mesure que celle-ci a progressé, les Forces de l’ordre ont également pu remonter la piste des quatre présumés auteurs du vol proprement dit. Ici le commandant de compagnie de gendarmerie d’Ambohidratrimo a adressé sa reconnaissance envers les informateurs au sein de la collectivité locale, et qui lui était d’une aide précieuse. Ce responsable de la Gendarmerie locale n’a pas hésité à parler du démantèlement d’un véritable réseau de vol de bovidés dans la région.

  Depuis le début de cette année, le phénomène de brigandage se traduisant par la multiplication des vols de bovidés, a déjà endeuillé la localité d’Ambohidratrimo. Deux femmes âgées y ont perdu la vie dans des circonstances dramatiques car les assaillants n’ont pas hésité à ouvrir le feu lorsque le fokonolona a tenté de contrecarrer leur action. Les agresseurs alternent les villages ciblés. Une nuit, ils frappent une localité située sur une rive du fleuve local. La nuit suivante, ce sera au tour de celle se trouvant en face. Des sources d’information locale expliquent que les auteurs du forfait venaient d’autres localités et il était toujours impossible de les surprendre sur les faits. A l’explication, les bandits sont véhiculés et cela facilite leur fuite dès que l’alerte est donnée. Mais cette fois, et véhiculés ou pas, les bandits et les receleurs supposés n’ont pas la chance d’échapper à la vigilance de la Gendarmerie.
 Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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