Publié dans Société

Kidnapping à Ankadivato - Le réseau mis en cause démantelé par la Gendarmerie

Publié le lundi, 26 août 2019

Le 5 août dernier, le groupement de gendarmerie d'Analamanga, a reçu l'alerte sur le kidnapping d'un résidant indien mais de nationalité française à Ankadivato. L'affaire a échappé à l'opinion et à la presse parce que la famille de l'otage n'a pas voulu porter plainte. Récemment, les recherches que les gendarmes ont menées depuis, ont permis le coup de filet sur les 11 auteurs supposés de l'enlèvement. Les Forces de l'ordre ont pu remonter leur piste dont certains ont été arrêtés jusque dans la Région d'Amoron'i Mania.

 

Mais revenons dans les circonstances des arrestations de ces bandits. Certains suspects  avaient été arrêtés le 18 août dernier dans le cadre de l'enquête sur cette affaire et grâce surtout au renseignement. D'après la Gendarmerie, ces derniers étaient passés aux aveux. C'était à la suite de leurs révélations que les gendarmes ont appris la fuite de leurs acolytes dans la Région de Haute-Matsiatra. Notons que le réseau qui venait d'être démantelé comprend des couples. Grosso modo, 5 femmes et 6 hommes le composent.

Enfin, la victime avait pu déjà retourner tranquillement auprès de sa famille, et ce, après que celle-ci aurait payé une rançon, selon la Gendarmerie. A la suite de cette affaire, le commandant du groupement de gendarmerie d'Analamanga insiste encore sur la nécessité du renseignement devant des cas suspects survenus au sein de la société.

A part ces arrestations massives, le matériel que le gang avait utilisé afin de perpétrer le forfait, avait été saisi. Il s'agit de deux armes de poing de fabrication étrangère, de 49 munitions, de quatre téléphones cellulaires, des amulettes ainsi que de nombreuses fausses cartes d'identité nationale avec lesquelles les bandits ont pu acheter des puces téléphoniques.

Franck Roland

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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