Les victimes s’en étaient plaintes auprès de la députée de Madagascar élue dans la Région, Jocelyne Maxime. Sitôt informée, cette dernière a saisi les autorités locales afin d’ordonner la suspension immédiate des expulsions. Selon une source, elle a exigé des mesures d’accompagnement pour les expropriés qui ont occupé la parcelle depuis plus de 40 ans. « Si cette église réclame des droits sur la terre que nous occupons et que nous avons défrichée, pourquoi a-t-elle attendu quatre décennies après pour le faire ? Et quelle est la preuve de son droit sur cette terre ? », clame un représentant des familles expulsées.
Du coup, les autorités locales se sont pliées à la directive de la parlementaire, ordonnant ainsi l’arrêt, du moins provisoirement de ces expulsions de familles, et ce donc jusqu’à nouvel ordre.
F.R.