Publié dans Société

Expulsion de familles à Antsiranana - La députée Jocelyne Maxime intercède en leur faveur

Publié le lundi, 26 août 2019

Branle-bas de combat pour les locataires de maisons d’une trentaine de toits, soit quelque 200 familles  dans le secteur du Lazaret Sud à Antsiranana, hier. Un huissier de justice, escorté par les Forces de l’ordre, y était venu pour expulser ces personnes du lieu. Motif invoqué : une église de confession protestante locale se serait prononcée comme étant le propriétaire, et que le moment est venu pour qu’elle utilise le terrain en question.

 

Les victimes s’en étaient plaintes auprès de la députée de Madagascar élue dans la Région, Jocelyne Maxime. Sitôt informée, cette dernière a saisi les autorités locales afin d’ordonner la suspension immédiate des expulsions. Selon une source, elle a exigé des mesures d’accompagnement pour les expropriés qui ont occupé la parcelle depuis plus de 40 ans. « Si cette église réclame des droits sur la terre que nous occupons et que nous avons défrichée, pourquoi a-t-elle attendu quatre décennies après pour le faire ? Et quelle est la preuve de son droit sur cette terre ? », clame un représentant des familles expulsées.

Du coup, les autorités locales se sont pliées à la directive de la parlementaire, ordonnant ainsi l’arrêt, du moins provisoirement de ces expulsions de familles, et ce donc jusqu’à nouvel ordre.

F.R.

 

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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