Publié dans Société

Mandela Day à l'université d'Antananarivo - La valorisation des déchets demeure une priorité

Publié le jeudi, 29 août 2019

Promotion de l'Esprit Nelson Mandela à l'université. Dans le cadre de la Journée internationale de ce militant de la cause anti-apartheid et premier Président noir d'Afrique du Sud, la fondation Telma avec  l'ambassade de l'Afrique du Sud  à Madagascar ont choisi trois axes d'intervention dont l'assainissement et la gestion des déchets. Cette année, le grand nettoyage de l'université d'Antananarivo et de ses alentours a mobilisé l'attention et  les intérêts de tous les acteurs . « Un grand  problème de gestion de déchets  est constaté sur le campus universitaire.

La fondation Telma s'est mobilisée pour en apporter des solutions » affirme Jay Ralitera, responsable des projets environnement et développement durables au niveau de la fondation Telma. Et cette action entre dans la réalisation des activités s'y rapportant. Outre cette opération d'assainissement, la valorisation des déchets  à Ankatso consiste également à initier le compostage et le triage des ordures à Ankatso. A cela s'ajoute la  formation des étudiants ainsi que la population environnante. Pour le président de l'université d'Antananarivo, Mamy Ravelomanana, une telle action représente des gestes pour l'humanité que Mandela a toujours soutenue de son vivant.

Toujours dans cette optique de lutte contre la justice sociale tant voulue par ce grand défenseur des droits de l'homme,  l'année dernière, un Centre de santé de base niveau II   (CSB II)  a été même inauguré dans l'enceinte du campus, poursuit-il. Et depuis, son  opérationnalisation, une centaine de bébés y  sont nés. Ce qui démontre que les services offerts représentent ainsi un soulagement  au niveau de la santé pour les habitants avoisinants, des résultats qui répondent, encore une fois, à la valeur de Nelson Mandela, confirme la fondation Telma. En ce qui concerne la troisième phase du projet, elle va se concentrer sur le développement du concept d'évènement. « Nous allons œuvrer à ce que les actions concrètes se traduisent en impact direct touchant toutes les personnes », indique Jay Ralitera.

Rappelons que trois ans de cela, l'ambassade de l'Afrique du Sud a mandaté les entreprises opérant à Madagascar  pour les parrainer dans leurs actions autour de Mandela au niveau des 6 universités publiques de Madagascar.  Et c'est l'université d'Antananarivo que le groupe Axian a mobilisée. « A l'époque, notre contribution s'est  juste limitée à l'organisation dudit événement. Mais en tenant compte de notre manière de penser et d'agir, nous nous sommes dit  que nous n'allons pas juste faire un événement, nous voulons  avoir des impacts durables des actions entreprises sur toute la population que ce soit universitaire ou dans les proximités d'où la naissance du projet avec l'université d'Ambohitsaina », raconte Jay Ralitera.

K.R.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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