Publié dans Société

Examen du BEPC - Une femme de 46 ans et une fillette de 10 ans en lice

Publié le dimanche, 08 septembre 2019

 Jour J pour le deuxième examen officiel. 328 200 candidats sont inscrits pour le BEPC (Brevet d’étude du premier cycle), dont la session débute ce jour jusqu’à ce jeudi dans tout Madagascar. 165 377 d’entre- eux ont choisi l’option A, c'est-à-dire le littéraire, contre 162 823 pour l’option B, plutôt scientifique. Les candidats sont répartis dans 1034 centres d’écrit, composés de 8 666 salles d’examen. Pour la  Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, 27 525 candidats sont en lice pour cet examen, dont 22 793 de l’option A et 4732 de l’option B. 32 centres d’écrit les accueillent en centre- ville. Parmi ces candidats, une femme de 46 ans étant la doyenne de cette session, laquelle composera au lycée Rabearivelo. La benjamine, une fillette de 10 ans, passera son examen au CEG 67 ha. 25 candidats en situation d’handicap sont également inscrits, dont 1 à Antananarivo. Les salles d’examen sont déjà prêtes depuis le week-end dernier pour la plupart des centres d’écrit, où les candidats ont pu vérifier leurs noms sur les listes et affichages. Aussi, ils devraient arriver au moins 30 minutes avant le début de chaque épreuve, notamment pour l’appel.

 Candidats et parents préparés
 Pour leur part, les candidats se disent prêts à faire face à l’examen. « J’ai intensifié les révisions ces 2 dernières semaines, tout seul ou avec des camarades, par exemple en traitant des sujets types. J’espère que tout se passera bien puisque je me suis beaucoup préparé », nous confie Fanaiky R., candidat habitant à Tanjombato. « J’ai des doutes quant aux matières scientifiques, notamment la Physique- Chimie et les Sciences de la Vie et de la Terre (SVT), que je n’arrive toujours pas à cerner. Pour le reste, j’ai une assurance de réussir », s’exprime Zo Hasina R., collégienne qui passera son examen à Tsimbazaza. Quant aux parents, ils se sont aussi préparés avec leurs enfants afin que ces derniers puissent mieux faire face à l’examen. Outre les repas chauds, spéciaux et vitaminés, ils préparent également des vêtements chauds et accessoires pour leurs enfants, face aux coups de vent et au froid de ces derniers jours. D’ailleurs, ce temps froid et venteux s’enchaînera jusqu’en début de la semaine, selon les prévisions météorologiques.
 Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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