Publié dans Société

Centre Lycée J.-J. Rabearivelo - La santé des candidats au BEPC, une priorité

Publié le lundi, 09 septembre 2019

La première journée de l'examen du Brevet d'études pour le premier cycle (BEPC) s'est déroulée dans le calme, contrairement aux années précédentes, sans désorganisation, ni retard. Tous les candidats ont pu passer l'examen sans incident majeur sur tout le territoire national.  Seulement, les malaises à cause du froid, ou encore l'oubli des convocations sont les problèmes rencontrés par quelques candidats dans les centres d'examen à Antananarivo. L'épreuve de malagasy a ouvert la journée d'hier dont le sujet concerne l'employabilité et le développement du pays, suivi par la Science de la vie et de la terre (SVT), l'après-midi.

 

Pour le centre Lycée Jean-Joseph Rabearivelo à Analakely, 1 648 candidats répartis dans 50 salles d'examen y sont enregistrés. 1 352 d'entre eux ont  choisi l'option A et 296 l'option B. L'examen a pu commencer à temps, c'est-à-dire à 7h30 pour l'appel des candidats et à 8h pour la première épreuve. Cependant, durant la matinée, deux candidats ont été admis à l'infirmerie du lycée avant de poursuivre leur examen, et ce, à cause d'un malaise. D'après le chef de centre, Holy Rakotomalala, ils sont juste amenés à l'infirmerie pour prendre quelques médicaments et rejoindre par la suite la salle d'examen. Ainsi, un autre candidat est accompagné par ses parents à cause d'un problème de santé. « Il est vrai que le BEPC est un examen officiel, et aucune gène n'est tolérée. A cet effet, nous accordons une importance majeure à la santé des candidats, qui sont encore des enfants. Nous disposons ainsi d'une infirmerie qui est à leur disposition. En cas de malaise, une consultation médicale est donc assurée afin qu'ils puissent poursuivre l'examen tout en étant en pleine forme », avance t-elle.

Quant aux absents, ils étaient au nombre de 138 dans la matinée d'hier. Comme tous les autres centres d'examen, le lycée J.-J. Rabearivelo a déjà mis en place une organisation afin d'assurer la sécurité des candidats, le bon déroulement des épreuves et particulièrement le fait d'éviter la fuite des sujets. Sur ce, il travaille jour comme de nuit avec les Forces de l'ordre.  

Anatra R. 

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Editorial

  • Code de la … rue !
    Nos confrères et consœurs qui font et refont le tour de la ville afin de glaner des informations vraies et en direct ont fait de l’amer constat : il n’y a plus de loi à Antananarivo, pas de code d’hygiène, pas de code la route. Il n’y a que la loi de la rue qui tient ! La population vit sous la loi des barrages. En effet, les barrages font la loi partout ! Des barrages érigés par les Forces de l’ordre afin de limiter strictement l’accès sur certains sites jugés hautement sensibles, interdits au public comme celui de la Place de l’indépendance populairement nommé « Place du 13 mai ». L’objectif évident étant pour les FDS de garantir au mieux l’ordre public et pour les tenants du régime en place de s’assurer le maximum de sureté pour la stabilité. Pour leur part, les grévistes et les manifestants de rue…

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