Publié dans Société

Report d’un vol vers Paris - Grogne des passagers à Ivato

Publié le mercredi, 11 septembre 2019

Le hall de l’aéroport international d’Ivato a été le théâtre d’une scène de mécontentement des passagers de la compagnie aérienne Air Madagascar, hier. Le  report du vol de référence MD 050 de ladite compagnie en direction de Paris, prévu décoller lundi dernier mais qui a été ajourné le lendemain, a enragé les passagers. Le manque de communication et la maladresse des responsables d’Air Madagascar ont été pointés du doigt par les usagers. Mardi dernier, Air Madagascar a fait attendre ses passagers pendant 5 heures à Ivato pour dire au final que le vol est annulé.  Le lendemain, la  situation demeurait pareille, ces passagers ont dû faire face à des attentes interminables, 48 heures en tout, avant l’embarquement.

 

« Mardi matin, je  suis parti de chez moi vers 5 heures pour éviter les embouteillages causés par le départ du Pape François. Et j’attendais tranquillement à la salle d'embarquement au moment où l’on nous annonce, 20 minutes avant l’heure du décollage que l’embarquement sera retardé à cause d’un souci au niveau des bagages placés en soute. 30 minutes après, nous apprenons que le problème est d’ordre technique. Des heures sont passées et les passagers commencent à avoir faim mais le repas n’a pas été annoncé que vers 14h. Toutefois, il nous a fallu une heure pour obtenir le ticket. Et  pendant que nous mangions, l’annulation du vol a été révélée.  Et ce n’est qu’après une heure d’attente que l’information officielle du report du vol pour le lendemain vers 4h 30 nous est parvenue », raconte l’un des  voyageurs.

Hier encore, ces passagers arrivés à l’aéroport d’Ivato vers 2 heures du matin ont connu d’autres désagréments. « Aujourd’hui (Ndlr : hier), je me suis réveillé à 1h 30 pour arriver à l’aéroport vers 2h 45. Vers 4h, ils annoncent que le vol sera retardé à cause d’un autre souci de bagages restés en soute durant la nuit. 30 minutes se sont écoulées, un autre problème technique est survenu, ce qui a encore retardé l’embarquement. C’est étonnant ! Leur organisation laisse à désirer. Ils n’ont même pas pensé à nous servir de repas ni de l’eau », poursuit-il.

Par conséquent, ces usagers ont été contraints de modifier toutes leurs activités en fonction de leur disponibilité. Deux autres passagers du vol reporté nous ont même affirmé que ce chaos  va certainement leur coûter le prix fort. Leur programme déjà bien établi est actuellement chamboulé. « Déjà, je n’ai pas été informée du changement de l’heure du décollage de l’avion que lors de mon passage imprévu à Ivato. Et voilà encore que l’avion qui devrait nous ramener en France tombe en panne. Pire encore, les responsables ne sont même pas en mesure de résoudre tous ces problèmes », martèle un passager qui s’occupe des écoliers durant leur pause déjeuner en France. 

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff