« Mardi matin, je suis parti de chez moi vers 5 heures pour éviter les embouteillages causés par le départ du Pape François. Et j’attendais tranquillement à la salle d'embarquement au moment où l’on nous annonce, 20 minutes avant l’heure du décollage que l’embarquement sera retardé à cause d’un souci au niveau des bagages placés en soute. 30 minutes après, nous apprenons que le problème est d’ordre technique. Des heures sont passées et les passagers commencent à avoir faim mais le repas n’a pas été annoncé que vers 14h. Toutefois, il nous a fallu une heure pour obtenir le ticket. Et pendant que nous mangions, l’annulation du vol a été révélée. Et ce n’est qu’après une heure d’attente que l’information officielle du report du vol pour le lendemain vers 4h 30 nous est parvenue », raconte l’un des voyageurs.
Hier encore, ces passagers arrivés à l’aéroport d’Ivato vers 2 heures du matin ont connu d’autres désagréments. « Aujourd’hui (Ndlr : hier), je me suis réveillé à 1h 30 pour arriver à l’aéroport vers 2h 45. Vers 4h, ils annoncent que le vol sera retardé à cause d’un autre souci de bagages restés en soute durant la nuit. 30 minutes se sont écoulées, un autre problème technique est survenu, ce qui a encore retardé l’embarquement. C’est étonnant ! Leur organisation laisse à désirer. Ils n’ont même pas pensé à nous servir de repas ni de l’eau », poursuit-il.
Par conséquent, ces usagers ont été contraints de modifier toutes leurs activités en fonction de leur disponibilité. Deux autres passagers du vol reporté nous ont même affirmé que ce chaos va certainement leur coûter le prix fort. Leur programme déjà bien établi est actuellement chamboulé. « Déjà, je n’ai pas été informée du changement de l’heure du décollage de l’avion que lors de mon passage imprévu à Ivato. Et voilà encore que l’avion qui devrait nous ramener en France tombe en panne. Pire encore, les responsables ne sont même pas en mesure de résoudre tous ces problèmes », martèle un passager qui s’occupe des écoliers durant leur pause déjeuner en France.