Publié dans Société

Déménagement à la Gare routière d'Andohatapenaka - Légère tension à Ambodivona

Publié le vendredi, 20 septembre 2019

Des habitués se sont opposés à l'organisation. Certaines coopératives œuvrant sur les axes RN2 reliant Antananarivo-Toamasina et la RN5 desservant Antananarivo et Fénérive-Est ont continué à opérer à Ambodivona dans la matinée d'hier, jour prévu de leur déménagement à la Gare routière d'Andohatapenaka. « Nous allons rester ici, comme les autres coopératives d'en haut. C'est inacceptable que certaines coopératives de transport déménagent tandis que d'autres continuent à exercer librement », crie un guichetier mécontent.

Certaines d'entre elles ont haussé le ton tandis que d'autres n'ont voulu rien savoir. Il a fallu l'arrivée des responsables de l'Agence des transports terrestres (ATT) avec des éléments des Forces de l'Ordre pour les obliger à dégager les lieux. Une légère tension a ainsi eu lieu à Ambodivona, avec l'entêtement de certains.

Questionné à ce sujet, le directeur général de l'ATT en la personne du Général Jeannot Reribake a récemment martelé que « ce sont surtout les rabatteurs et les commerçants informels qui s'opposent au déménagement à la Gare routière d'Andohatapenaka. Ce mécontentement s'explique par le fait qu'ils ne pourront plus y exercer librement, comme le cas depuis des années à Ambodivona. Par contre, les présidents de coopérative ont déjà donné leur aval en acceptant l'organisation. La majorité des coopératives ont effectivement déménagé à Andohatapenaka depuis hier. D'ailleurs, ils ont déjà occupé leurs box, guichets et parkings à leur disposition. Toutefois, celles ayant des infrastructures adéquates, y compris le local et les parkings répondant aux normes imposées dans la fiche de conformité, sont restées à Ambodivona.

Pour information, chaque coopérative opérant à Andohatapenaka loue un box à 50 000 ariary par mois. Cependant, elle gagne en confort et sécurité, tout comme ses voyageurs. De plus, ses recettes redeviendront stables, avec plus de profits sans les rabatteurs, selon le témoignage d'une responsable. Bref, le premier jour de déménagement a été plutôt calme du côté d'Andohatapenaka, malgré la faible résistance à Ambodivona.

Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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