Publié dans Société

Résultats catastrophiques du BEPC - Le sureffectif en classe de troisième

Publié le lundi, 23 septembre 2019

Les résultats de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) ont des impacts sur l’organisation au sein des écoles publiques ou privées. Dans la plupart d’entre elles, l’effectif des élèves en classe de 3e a doublé, pour la prochaine année scolaire. En même temps, les établissements devraient s’occuper des passants et ne pas mettre à l’écart les redoublants. Les responsables au sein de ces écoles ont le même avis, ces résultats ont changé totalement la donne, notamment pour les collèges. « C’est difficile pour nous de gérer cette situation, d’autant plus que nos effectifs sont limités, autant que l’infrastructure », avance un directeur d’école privée sise à Alarobia. Avant même la sortie des résultats, les parents ont déjà terminé la réinscription et actuellement, il ne reste que quelques places seulement.

 

Face à cette situation, beaucoup de parents, ayant des enfants en classe de 3e sont confrontés à d’autres problèmes que l’échec. D’un côté, les inscriptions sont déjà clôturées pour les classes de 3e et occupées par les passants. Ainsi,  bon nombre des établissements refusent de prendre d’autres élèves ou d’augmenter le nombre des effectifs. « La réinscription de nos enfants est encore en suspens. Selon les responsables, ils sont encore en pleine réunion concernant cette classe d’examen, notamment l’infrastructure », avance Lalanirina, une mère de famille dont sa fille a échoué à l’examen du BEPC.  Mais à entendre dire, les écoles ont peur que la même situation revient et détruit leur image.

De l’autre côté, les établissements ont mis en place une nouvelle organisation, afin de ne pas délaisser les parents et les élèves. « Nous n’avons que quelques semaines avant la rentrée scolaire. Pourtant, nous devons trouver d’autres solutions que de renvoyer les redoublants. Nous avons  donc décidé de supprimer une classe de seconde pour la transformer en 3e », avance Sarah Herimamy, directrice d’un lycée privé. C’est d’ailleurs une solution provisoire qui peut affecter de nouveau les résultats des examens à cause du sureffectif.

Ces  résultats est une sonnette d’alarme pour la qualité de l’éducation dans le pays. Outre le renforcement des capacités des enseignants, la surveillance des parents, le renforcement de la surveillance du ministère de tutelle pour la création des écoles dans chaque coin de la rue est de rigueur. Ces derniers temps, la création d’une école est devenue un autre business dans le pays.

 Anatra R. 

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Editorial

  • Reprise !
    Certains symptômes témoignant la reprise se profilent à l’horizon. Le redressement de l’économie nationale se dessine en surface. A tout seigneur, tout honneur, le tourisme. Après la terrible pandémie de 2019, le tourisme, ce grand secteur d’activité, pourvoyeur d’emplois et de devises peine à se frayer un chemin. La pente a été très raide voire à-pic, que les opérateurs évoluant dans l’industrie touristique éprouvent toutes les peines pour pouvoir remonter. Rappel, en mars 2020 le coronavirus SRAS-Cov2 débarque à Madagasikara. Apparue le 6 novembre 2019 à Wuhan, province de Hubei (Chine centrale), la maladie infectieuse émergente dite Covid-19, se propage à travers le monde à une vitesse astronomique. La maladie atterrit à Madagasikara à l’issue des contacts directs avec des passagers qui débarquent à Ivato. Et ça y est, c’est le commencement de la galère ! Le Chef de l’Etat Rajoelina, en personne, prend en main la gestion de la…

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