Publié dans Société

Anosipatrana - Mort suspecte d’un employé de MBS

Publié le lundi, 23 septembre 2019

Situation déplorable dans un foyer du quartier d’Anosipatrana. Le corps sans vie de Herizo Rajaonarivony, de son vivant cadreur au sein de la chaîne de télévision privée MBS, était retrouvé dans son propre domicile à Anosipatrana, hier matin. Selon un constat sur place, le corps est pendu dans des circonstances non élucidées. Le mystère reste entier qu’on n’hésite pas à parler aussi d’une mort suspecte. C’est ce qu’a d’ailleurs confirmé le Commissariat du 4ème Arrondissement dont ses éléments ont fait la constatation sur place à côté de leurs collègues de la Brigade criminelle, précisément la BC1 et du médecin légiste. « Nous ne pouvons prononcer davantage sur la situation, l’équipe sur place étant encore en plein travail », confie une source auprès de la Brigade criminelle.

 

Herizo vivait seul et ses proches n’étaient pas au courant de cette triste nouvelle qu’une fois à l’HJRA où le corps a été transporté. Les amis de la victime se sont dit choqués et ont largement commenté de cette mort suspecte d’un des leurs sur Facebook. Personne n’est en mesure d’affirmer la cause du décès de Herizo Rajaonarivony : suicide ou meurtre.

Cette triste affaire n’est pas sans rappeler le triste cas d’une jeune mère de famille de 29 ans, employée de banque de son vivant à Andraisoro. Le 23 septembre 2018, son corps avait été également retrouvé pendu sur les garde-fous d’un pont de ce quartier, donnant ainsi, du moins à première vue, l’hypothèse d’un suicide. Or, lorsque la Police a poussé un peu plus ses investigations, on a finalement appris qu’il s’agissait d’un meurtre maquillé d’un semblant de pendaison…

Franck R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff