Publié dans Société

Accessibilité  des informations publiques - Une étape vers la lutte contre la corruption

Publié le jeudi, 26 septembre 2019

Tous les Centres de documentation d'information (CDI) issus des établissements publics   à  Madagascar renferment des  dossiers communiquant leurs attributions et leurs missions respectives vis-à-vis  de l'Etat et en guise de redevabilité envers les citoyens malagasy. Toutefois, l'accès à ces informations publiques demeure toujours une grande complication. Pour ce problème d'application du droit à l'information, la corruption à Madagascar n'est pas prête d'être déracinée.  

Hier, lors de l'ouverture officielle  de la journée portes ouvertes de l'Etat à la bibliothèque nationale à Anosy, ayant vu la participation de 22ministères et de 5 institutions, Rakotondrazafy Andriatongarivo Lalatiana, ministre de la Communication et de la Culture (MCC) s'est exprimée lors de son discours inaugural que le manque d'information   favorise cette pratique liée au détournement d'un processus. « La méconnaissance des procédures administratives au niveau des branches hiérarchiques  constitue une raison de  la corruption qui se présente actuellement sous différentes formes. Ce qui amène actuellement le Gouvernement malagasy à miser  sur la transparence, redevabilité, intégrité et participation citoyenne. De plus, ces mots clés forment les points importants du « Velirano » ainsi que du programme général de l'Etat (PGE) à mettre en exécution  », souligne-t-elle.

La barrière entre l'Etat et les citoyens malagasy  à briser

Rendez-vous jusqu'à demain. Sous le thème « Fanjakana misokatra ho an' ny olom-pirenena » et dans le cadre des trois jours de portes ouvertes qui s'accordent à la Journée internationale du droit d'accès à l'information célébrée ce 28 septembre, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC)  va  œuvrer à l'instauration de confiance des citoyens malagasy envers l'Etat.

K.R.

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Editorial

  • Et les taxis-bicyclettes ?
    Le conseil municipal de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) offre un cadre légal aux taxi-motos à Tanà-Ville. Après avoir agi dans l’illégalité pendant au moins quatre ans, les professionnels de transport sur « deux-roues » ont finalement obtenu gain de cause. Les mesures de confinement décrétées en raison de la pandémie de Covid 19 en 2020 donnaient naissance à un nouveau mode de transport de passagers et de bagages plus pratique. Les transports en commun, pénalisés par les codes de conduite sanitaires, devaient céder la place aux déplacements individuels. La mesure implacable de confinement empêchant de se déplacer physiquement et en groupe donne lieu aussi à un nouveau mode de commerce : la vente en ligne et livrée à domicile.

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