Publié dans Société

Séisme à Madagascar - Une magnitude de plus en plus forte

Publié le jeudi, 26 septembre 2019

La magnitude du séisme enregistrée par l’Institut et observatoire géophysique d’Antananarivo (IOGA) ne cesse d’évoluer durant ces 100 ans. Une secousse d’une magnitude de 5,9 sur l’échelle de Richter est la plus puissante enregistrée dans le pays, d’après Ramanantsoa Andry,  responsable du laboratoire séismologie et inflation, au sein de l’IOGA. Cependant, aucun dégât énorme n’a été enregistré jusqu’à maintenant. Face à cette situation, 28 sites sont à surveiller de près dans le pays dont la partie Nord-ouest de Madagascar.

D’ailleurs cette situation a été déjà expliquée par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes, des volcans se réveilleront entre l’an 2000 et 2050, et comme il y a plusieurs foyers de volcan dans le canal du Mozambique, ces tremblements de terre sont normaux. Mais afin de déterminer la principale cause de cette évolution, des scientifiques sont en pleine recherche. Actuellement, Madagascar dispose de 11 stations de traitement du séisme.  Malgré une évolution, cet institut de recherche sismique est confronté à des  problèmes de matériels.

Colloque international

Dans le cadre de la célébration de ses 130 années d’existence en tant qu’institution scientifique malagasy, IOGA organise un colloque scientifique intitulé : « Géosciences : Ressources, Risques et Technologies ». Il s’agit de faire le point sur la situation actuelle et l’évolution des connaissances dans tous les domaines des géosciences. Plusieurs sections seront traitées durant deux jours, les 26 et 27 septembre,  à savoir les structures profondes concernant une étude fondamentale de la structure de la terre, des implications de ces connaissances sur la vie humaine et en particulier les risques naturels, le sous-sol et superficielles traitant les résultats scientifiques portant sur les méthodes et les techniques de prospection, de détection et d’évaluation des ressources du sous-sol, les études des formations superficielles et ses diverses utilisations, les phénomènes de surface et de l’atmosphère incluant les diverses occupations des sols  et de leurs évolutions, les phénomènes migratoires, les phénomènes associés à l’atmosphère, les effets et les causes du changement climatique, les phénomènes infrasonores et leurs applications, et enfin l’astrophysique qui parle des évolutions des connaissances scientifiques dans le domaine de l’astronomie et de l’astrophysique.

Anatra R. 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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