D’après la population locale, elle a déjà trouvé depuis longtemps cet arbre à quelques mètres de « Tsitakakoike », mais pour lui rendre hommage, cette nouvelle n’a été déclarée qu’après la mort de ce dernier, en mai 2019, suite au passage du cyclone AVA en janvier 2018. Seulement, quelques scientifiques malagasy connaissent son existence comme Ramahafaly Wilfred, technicien forestier et chercheur des baobabs. Ainsi, le Chinois, Philippe Shang Liang est le seul étranger qui dispose d’une autorisation de la part de la population locale, de constater de visu ce baobab unique en son genre à Madagascar.
Comme étant un arbre sacré et majestueux, la population lui rend hommage, demande de la bénédiction, de la pluie, d’enfants, la bonne santé. D’ailleurs, la population le considère comme étant un lieu sacré pour le culte traditionnel et apporte des pièces de monnaie, jusqu’à tuer des volailles et des zébus. Malgré cette grande découverte, il est encore difficile de transférer la valeur de « Tsitakakoike » à « Tsitakakantsa », sans avoir suivre la tradition comme le sacrifice des zébus. Un étranger l’a déjà proposé à la population mais elle a refusé.
Anatra R.