Publié dans Société

Journée internationale de la fille - Des adolescentes révèlent leurs histoires

Publié le vendredi, 11 octobre 2019

« Des filles fortes, inarrêtables et sans stéréotypes ». Neuf (9) jeunes filles ont partagé leurs histoires et vécus lors d’un évènement baptisé « Ampela unstoppable », hier à Andrainarivo. Cet évènement co-organisé par l’UNICEF et l’UNFPA, en collaboration avec la plateforme TEDX Antananarivo, entre dans le cadre de la Journée internationale de la fille. Une occasion de reconnaître, promouvoir et défendre les droits des adolescentes et jeunes filles qui deviendront des femmes demain. C’était également un moment pour honorer ces jeunes filles qui ont osé surpasser les obstacles et dire tout haut ce que les adultes chuchotent.
Parmi les jeunes filles au rendez-vous, Lanto Fiononana Razafindranaivo a toujours été victime de harcèlements à cause de son corps imposant. « J’ai dû m’isoler à la maison durant mon temps libre, avec les jugements et harcèlements de la société et même quelques-uns parmi mes camarades de classe. C’est en lisant un article que je me suis rendue compte que je vaux mieux. En se regardant devant un miroir à la maison, je me suis dit que c’est mon corps, et je l’aime comme il est. Maintenant, j’arrive à m’accepter tel que je suis. J’arrive même à pratiquer ma passion, la danse, avec aisance », témoigne l’adolescente âgée de 17 ans, originaire de Port-Bergé. « Etre une fille ne doit pas être un obstacle dans la vie. Parlez, faites, ce que vous voulez, vous en avez le droit », s’adresse la jeune étudiante en 2ème année de Droit à l’Université catholique, à l’endroit de ses pairs.

Fitiavana a dû vivre un calvaire en étant abandonnée par son père dès que sa mère était enceinte d’elle. « J’ai fait face à plusieurs obstacles, dont la maladie chronique de ma mère, pendant des années. J’ai quand même pu passer mon baccalauréat cette année. Je souhaite devenir un ingénieur agronome et je compte bien y arriver. Vous aussi, ayez du courage pour affronter la société. C’est vous-même le responsable de votre vie », confie cette jeune orpheline de 16 ans, du centre « Akany Avoko ». Pour sa part, Landy Tiana Rakotoarison représentera Madagascar au concours international de robotique. La jeune fille de 18 ans semble fière de son parcours, en partageant son histoire afin d’influencer les autres filles.
Aujourd’hui, les jeunes représentent 65 % de la population malagasy dont 32,7 % sont des jeunes filles âgées de moins de 25 ans. Ces 8 millions de jeunes filles comme tout concitoyen affrontent plusieurs problèmes au sein de la société, notamment le mariage et la grossesse précoces, ansi que différentes formes de violence, dont les viols et les harcèlements. Tous ces aléas de la vie limitent leurs possibilités afin de s’épanouir pleinement dans la vie, notamment en termes d’accès aux prises de décision, à la santé, à l’éducation, etc.
 Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Post – pillage
    Le redressement post-pillage s’organise. Une cellule du genre comité de pilotage se met en place pour étudier au cas par cas et évaluer le cas échéant les besoins en collaboration avec les représentants directs des « sinistrés ». Constatant les dégâts potentiellement dévastateurs et les ruines subies en un coup de vent par les opérateurs, le Gouvernement prend ses responsabilités. Dans les faits, l’Etat va agir en tant que facilitateur dans toutes les démarches auprès des banques ou autres institutions dispensatrices de crédit. Il (l’Etat) prendra en charge en totalité les intérêts bancaires. L’objectif étant de permettre aux opérateurs ou propriétaires victimes de vandale, de braquage ou de pillage de se remettre dans les meilleurs délais.

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