Publié dans Société

Intoxication alimentaire à Itaosy - 15 personnes hospitalisées

Publié le mercredi, 16 octobre 2019

Une gargote ambulante pointée du doigt. Une publication dans l’un des groupes des réseaux sociaux évoquant une intoxication alimentaire a créé une panique générale, hier à Itaosy. Le contenu de cette annonce a mis en exergue une gargote ambulante spécialisée en friterie et pâtes, située à Bemasoandro Itaosy. Alarmée par la situation, la Gendarmerie d’Itaosy est saisie de cette affaire. Une enquête a été ouverte et la gargote en question a dû fermer ses portes suite à un arrêté communal. Selon Raniriarison olivier, commandant de brigade de la Gendarmerie d’Itaosy, 80 personnes intoxiquées ont été recensées à l’heure où nous mettons sous presse. 15 d’entre elles se trouvent dans un état grave. Elles ont été hospitalisées auprès du Centre hospitalier de référence du District (CHRD) d’Itaosy. Quant à la dame propriétaire  de ladite gargote, elle a été placée en garde vue à la Gendarmerie locale. « Un prélèvement a été effectué dans son enseigne afin qu’un laboratoire puisse mener une analyse pour déterminer l’origine de l’empoisonnement », souligne le commandant.

« Tous les membres de ma famille ayant goûté à ses mets sont tous tombés malades. Nous sommes actuellement atteints de diarrhées, nausées et vomissements. Jusque-là, nous avons dépensé pas moins de 90 000 ariary, sans compter les autres traitements qui vont certainement s’ensuivre », martèle l’une des victimes. Faisant suite à cette publication, nombreux ont témoigné de leur souffrance et ont affirmé ces mêmes propos après avoir consommé les nourritures vendues dans cette même gargote. Par conséquent, les habitants de Bemasoandro Itaosy ont réagi face à de telle accusation. Une pétition a été lancée afin que le responsable de cette intoxication almentaire soit traduit en justice et que les autres gargotes soient soumises à des vérifications et analyses minutieuses avant de continuer à exercer.
K.R.

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Editorial

  • Traque aveugle (II) ?
    Nous revenons à la charge. Au risque d’être taxé d’entêté, il nous est impossible de ne pas revenir sur le thème précédent (« Traque aveugle » du 14 /11 /25) afin d’interpeller vivement ce que nous appelions, au final, de traque aveugle à l’encontre des entités de productions appartenant à des nationaux et laisser, non-inquiétés, certains ressortissants étrangers souvent naturalisés malagasy aux pratiques douteuses. Des voix commencent à s’élever et finissent par remonter en surface. Ces voix discordantes inondent la toile et dénoncent : « pourquoi s’acharne-t-on sur certains rares Gasy, capitaines d’industrie, en laissant « en paix » les … autres ! Suivez mes yeux ! Lors de la première édition de la « Traque aveugle » du 14 novembre 2025, on était amené à capter l’attention du public sur certaines opérations militaires, des fois, musclées qui sont en fait, de source avisée, des perquisitions officielles. On différencie difficilement…

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