Publié dans Société

Inhumation de Ramino Paul - Un ultime adieu à l’église FJKM Amparibe Famonjena

Publié le mardi, 15 octobre 2019

« ... Mila aina ianao ry tany, aina mena toa anao, aina mety ny ho lany, ka miteraka hery vao. ’Njao mafana re ny rako, misy hery anatiko ao. Tily aho no miteny ka lazao izay hafatrao ry Madagasikara nosiko. Apetraho fa ho vitaiko hatramin’ny fara fofon’aiko... ». Un extrait que le pasteur Ramino Paul a écrit pour les scouts. A la fois poète et écrivain, il a composé d’autres chansons pour l’association « Tily eto Madagasikara », à l’exemple de « Fa ise no mpiandraikitra ahy ».

 

L’inhumation de cette icône du scoutisme de Madagascar s’est tenue hier à Mahalavolona Andoharanofotsy après un culte lui ayant rendu un dernier hommage à l’église Amparibe Famonjena. Ce pasteur à multiples facettes est l’une des figures emblématiques qui ont marqué l’histoire du scoutisme en particulier, et celle de Madagascar en général. Ramino Paul Abraham, né en 1942, est connu durant la période de la Transition à travers la création de la plateforme « Raiamandreny mijoro », une plateforme qu’il a confondée avec Madeleine Ramaholimihaso et le pasteur Daniel Rasoaherimanjato en 2010. Un mouvement qui a comme objectifs de reconstruire l’amitié et la fraternité entre le peuple malagasy et les dirigeants et de trouver une issue favorable à la crise politique que le pays a endurée durant cette période. Cette initiative a conduit le pasteur au sein du Conseil pour la réconciliation nationale (CFM).

Avant de devenir un politicien, le pasteur Ramino Paul a dirigé l’église FJKM Amparibe Famonjena durant 21 ans, notamment à partir de l’année 1986 jusqu’en 2007 où il a pris sa retraite. Il a également occupé jadis le poste de Secrétaire général du bureau de l’Eglise de Jésus-Christ à Madagascar. Ramino Paul était membre de l’association «  Tily eto Madagasikara » et le « Firaisan’ny skotisma eto Madagasikara ». D’ailleurs, il était président du comité d’organisation du jubilé des 90 ans du « Tily eto Madagasikara ». Il a également été membre de l’Union des poètes et écrivains de Madagascar (Havatsa-UPEM). Le pasteur est décédé samedi dernier à l’âge de 77 ans. Outre ses empreintes perçues au niveau mondial dans l’Histoire politique de Madagascar, il a laissé derrière lui des jeunes responsables, engagés et prêts à suivre ses pas au sein du scoutisme à Madagascar ainsi que le « Lamako », une tradition malagasy devenue un symbole de notre pays à l’international.

Anatra R. 

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Editorial

  • Un défi colossal !
    La ministre de la Fonction publique, du Travail et des Lois sociales (MFPTLS) Hanitra Fitiavana Razakaboana a inauguré à Toamasina, ce mardi 12 août, la Maison de l’emploi et de la Formation de Région Atsinanana (MEFRA) qui s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à promouvoir l’emploi. Le Gouvernement pleinement obnubilé par les contraintes pour assurer le bon déroulement des assises du Sommet de la SADC ne perd pas le Nord. Il faut gérer sans faute le parcours du Sommet tout en n’occultant nullement la gestion des affaires de l’Etat. Le Sommet avance et parallèlement la vie de la Nation avec ses priorités et urgences continue. En effet, il y a des priorités et des urgences à ne pas négliger ni mettre de côté. L’employabilité des jeunes se trouve au cœur des préoccupations des tenants du pouvoir. Elle figure parmi les obligations sinon des contraintes que l’Etat n’a pas le droit…

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