Publié dans Société

Intoxication alimentaire à Itaosy - La propriétaire de la gargote devant le tribunal

Publié le jeudi, 17 octobre 2019

Une étape de l'exercice des poursuites. A l'issue de la garde à vue à la Gendarmerie d’Itaosy,  la propriétaire de la gargote ambulante, dans le quartier Ambonisoa, dans la Commune Bemasoandro, ayant empoisonné involontairement ses clients est conduite actuellement devant le juge d'instruction. Il est à noter qu’elle a évité de justesse une justice populaire puisque la foule s’est déjà attroupée une fois la nouvelle ayant circulé. Hier soir, le nombre des victimes de l’intoxication alimentaire, due à la consommation involontaire de nourriture toxique, dépasse la centaine. Le pire est passé mais elles sont encore nombreuses à suivre un traitement.

 

Résultat d’analyse attendu

Comme nous l’avons mentionné avant-hier, un prélèvement a été effectué à son enseigne afin que le laboratoire puisse mener une analyse afin de déterminer l’origine de l’empoisonnement. Et Raniriarison Olivier, commandant de brigade de la Gendarmerie d’Itaosy a confirmé que les résultats vont être connus aujourd’hui. Le responsable de l’inspection au laboratoire d'analyses a quand même avancé que l’huile constitue une alliée hors pair dans cette intoxication alimentaire, nous rapporte le commandant.

Rappelons que cette affaire a commencé  après une publication effectuée par une victime sur un des réseaux sociaux, révoquant une intoxication alimentaire après avoir consommé ses plats. Faisant suite à ce partage, tous les autres personnes empoisonnées sont sorties de leur silence et ont tous témoigné de leur problème de santé caractérisé par des diarrhées, nausées, et vomissements. Une pétition a été même lancée afin que la personne étant à l’origine soit traduite en justice et que les autres gargotes soient soumises à des vérifications et des analyses avant de continuer à exercer.

KR.

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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