Publié dans Société

Droits de l’Homme - Une centaine de réfugiés à Madagascar

Publié le vendredi, 25 octobre 2019
Droits de l’Homme - Une centaine de réfugiés à Madagascar PHOTO D’ILLUSTRATION (« LE FIGARO »)

75 à 80 familles composées d’environ 150 personnes. Tel est l’effectif des réfugiés enregistrés à Madagascar, selon les chiffres émanant du CDA, confirmés par le ministère de la Justice. Environ 50 % d’entre eux se composent de Pakistanais mais il y a également des réfugiés d’autres origines, comme des Syriens, des Afghans, des Iraniens, des Ethiopiens, des Somaliens, des Congolais, etc. La majorité d’entre ces réfugiés résident à Antananarivo et le reste se répartit dans les autres Régions, depuis Mahajanga jusqu’à Ampanefena, du côté de Morondava. « Environ 80 % de ces familles ne disposent pas de papiers d’identité. A la place, ils détiennent des attestations de demandeurs d’asiles ou celles de réfugiés. Dans la plupart des cas, ils vivent cachés et préfèrent rester loin des projecteurs, y compris les médias », informe Daniel Anaclet, directeur exécutif du CDA. Cette ONG bénéficie d’un financement du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) depuis 2015 pour mener un projet de protection et de prise en charge de ces derniers.

20 familles bénéficiaires d’allocations

La vulnérabilité comme principal critère. 20 familles de réfugiés bénéficient actuellement d’allocations mensuelles émanant de l’UNHCR. « Le montant varie entre 198 000 ariary pour un célibataire sans enfant jusqu’à 500 000 ariary par mois pour une famille composée de 5 à 6 membres. A cela s’ajoute leur prise en charge sanitaire et sociale, touchant entre autres l’éducation des enfants et la formation professionnelle des jeunes. Côté juridique, nous leur accompagnons dans les démarches de délivrance d’acte de naissance, entre autres », détaille le directeur exécutif du CDA. Cette ONG s’assure également de l’apprentissage de la langue malagasy afin que ces réfugiés aient un minimum de connaissances pour communiquer ou entretenir des relations avec leur voisinage. Les autres s’abritent et jouissent du soutien de leurs communautés religieuses respectives, tandis que certains effectuent des « petits boulots » pour survivre. A noter que bon nombre d’entre eux retournent dans leur pays une fois que les persécutions à leur égard s’atténuent ou prennent fin.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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