Publié dans Société

Arnaque du Pdg de Sourc’In Voyage - Les victimes montent au créneau

Publié le vendredi, 01 novembre 2019

L’épisode de l’affaire Sourc’In Voyage, l’une des plus grandes arnaques incriminant une fois de plus, le Pdg de ladite société, actuellement introuvable,  semble n’être pas près de s’arrêter. Jeudi dernier, les victimes, une centaine, étaient montées encore au créneau et ont convoqué la presse à Antanimena. Beaucoup ont perdu leurs millions et estiment que l’enquête semble piétiner car les Forces de l’ordre tardent à mettre la main sur le fugitif.  

 

Felaniaina Prisca Raharijaona fait partie des 25 personnes auxquelles Sourc’In Voyage a promis un voyage dans les différentes destinations proposées.  Elle a perdu, ou plutôt s’est fait voler de ses 3 millions d’ariary. La somme demandée par Sourc’In Voyage à chacune de ses victimes dépend évidemment des destinations proposées : « Etats-Unis, Australie, Dubaï, Chine, Maurice, etc.  avec des prix particulièrement attractifs. Ils varient entre 2 millions  jusqu’à 26 millions d’ariary,  ce qui explique donc le nombre particulièrement élevé de victimes ayant mordu à l’hameçon à travers le pays. Dans la Capitale, il y a au moins 200. Si certaines, après la publicité d’offres alléchantes de voyages organisés à la télévision, s’étaient empressées de soumettre leurs dossiers chez Sourc’In Voyage même, d’autres avaient été contactés par téléphone par le Pdg ou ses collaborateurs. « Le Pdg en question n’a pas hésité à vous harceler au téléphone pour que vous payiez au plus vite. 15 minutes à peine après que vous lui donnez votre chèque,  il retire aussitôt  la somme  à la banque. Plus grave, il a ordonné d’émettre le chèque au nom du porteur », déclare une autre plaignante.

Cette dernière a voulu partir pour les Etats-Unis le 15 octobre dernier.  Or, trois jours avant la date fatidique, Sourc’In Voyage lui a annoncé que le départ a été annulé pour être reporté le 20 octobre dernier, puis le 25. Finalement, le Pdg de Sourc’In Voyage restait injoignable. L’existence d’un groupe de victimes bloqué récemment à Dubaï a alors mis le feu aux poudres, faisant dresser ainsi tous comme un seul homme.

Franck R.

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff