Publié dans Société

Education et droits sexuels - La santé de la reproduction renforcée dans les lycées

Publié le mardi, 05 novembre 2019

Une des priorités du Gouvernement en matière de santé publique. La santé et droits sexuels et reproductifs (SDSR) fait désormais partie intégrante des matières inculquées aux lycéens. Après la phase d’expérimentation achevée l’année dernière auprès des 214 lycées pilotes, tous les élèves en classe de seconde repartis dans toute l’île étudient ce thème depuis cette année et ce dans la plupart des matières sauf les mathématiques et la physique-chimie. « Parmi les 12 thématiques, la grossesse précoce, la violence basée sur le genre, le Vih-Sida, l’anatomie ou encore la physiologie sont intégrés dans les sciences naturelles. Les droits sexuels sont également abordés dans le malagasy », informe Tahiry Rajerisoa, de l’ONG SEED Madagascar. Ainsi, le programme scolaire adopté pour la classe de seconde a été révisé en tenant compte de ce thème. « Si les élèves en classe de seconde étudient déjà la SDSR, celle-ci est actuellement en phase d’expérimentation pour la classe de première, avant sa mise en œuvre pour la prochaine année scolaire. Pour les lycéens en classe de terminale, l’expérimentation se fera l’année scolaire 2020- 2021, suivie par sa mise en œuvre en 2022 », informe Ndriana Andriamahadison, responsable de ladite ONG à Antananarivo. D’ici 3 ans donc, la SDSR sera renforcée et inculquée à tous les lycéens du pays.

Un réseau à mettre en place
Outre l’intégration de la SDSR dans le programme scolaire des lycées, un réseau regroupant les intervenants dans ce domaine sera mis en place. Une trentaine d’organisations l’ont sollicitée en septembre dernier. « Le réseau permettra à ses membres de partager des ressources et les bonnes pratiques ou encore de faire des échanges sur les perspectives pour avoir une même vision et aspect sur la SDSR. De plus, le réseau pourra avoir plus de soutien des bailleurs, sans parler des plaidoyers que ses membres peuvent faire », lance Miora Ratsimbazafy, communication de SEED Madagascar.
Par ailleurs, une conférence SDSR se tiendra à partir de ce jour jusqu’à demain au Carlton Anosy. L’objectif étant de partager et discuter des succès, défis et opportunités en la matière, outre la création d’une connexion entre les parties prenantes. Notons que bon nombre d’actions ont été entreprises dans ce domaine, tant par le secteur public que privé et la société civile. Pourtant, les défis restent de taille concernant la santé des adolescents et des jeunes. D’ailleurs, la santé maternelle, infantile et celle des adolescents dans le pays reste préoccupante, selon la politique nationale de la santé, dont le plan national de santé reproductive des adolescents et jeunes.
Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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