Publié dans Société

Incendie à Andohalo - Une voiture détruite faute d’eau

Publié le mercredi, 06 novembre 2019

Un incendie s’est déclaré vers 10h30 dans le périmètre du lycée d’Andohalo, hier matin. Une berline de marque Hyundai Getz w-click a été alors détruite, du moins pour une grande partie de sa structure. L’intérieur a été réduit en cendres. A proprement parler, la roue avant droite, et probablement le capot sont restés intacts. Par ailleurs, trois autres véhicules, qui furent garés près de la Hyundai, ont pu être sauvés. Pourtant, l’un est un minibus sur cale. Les riverains ainsi que leurs propriétaires ont réussi à les dégager assez rapidement du brasier en les poussant  hors du périmètre du danger.

 

Mais que s’est-il passé ? Les versions restent encore très confuses. Les propriétaires de ces voitures ainsi que des témoins ont affirmé que le feu a démarré dans un secteur broussailleux situé à un angle de l’enceinte du lycée d’Andohalo, ce dernier surplombant l’aire de stationnement à l’extérieur. Notons que quelqu’un qui est dans l’enceinte de ce lycée, aurait incinéré des déchets à l’endroit, selon nos interlocuteurs. « Tout s’est passé vite. Les flammes qui ont consumé les  arbustes et les  broussailles s’étaient éparpillés très vite dans la rue  où se trouve  le stationnement. Puisque la Hyundai se trouve le plus à proximité, d’autant plus que son réservoir d’essence est à portée du feu, cela explique sa destruction en un temps record », relate un témoin. Alertés par les gens, les propriétaires de la voiture n’ont pu qu’assister dans l’impuissance totale la destruction de la Hyundai tant les feux étaient intenses.

Les personnes que nous avons rencontrées sur les lieux ont été unanimes sur un fait : une explosion a préludé à l’incendie de la berline coréenne. Les pompiers sont arrivés avec un fourgon-pompe cinq minutes après l’alerte. Mais là, ils ont été confrontés à un grave problème lié à l’éloignement de bouche d’incendie. Pire, la pression de l’eau était tellement basse qu’ils n’ont pu accomplir leur tâche avec plus d’efficacité. Les propriétaires et les riverains ont alors vivement fustigé la JIRAMA. « Tous les jours, l’eau est coupée dans notre quartier. Les pompiers auraient pu sauver cette berline s’il y avait assez d’eau », enrage un riverain. Et de poursuivre : « Des élèves étaient témoins qu’il y avait une incinération d’ordures dans la zone où l’incendie s’est déclaré ».

Pour n’avoir qu’un unique son de cloche, nous avons cherché à obtenir la version les responsables du lycée. Mais il fut interdit de les perturber sous prétexte qu’ils étaient encore en pleine réunion avec le propriétaire de la Hyundai. Notons que ce dernier venait de l’acquérir il y a à peine 4 mois environ pour près de 20 millions ariary, selon l’information. Dire que l’incendie tragique du Rova s’est déclaré également un 6 novembre il y a 24 ans de cela, et toujours dans cette même partie haute de la ville.

Franck R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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