Publié dans Société

Assaut meurtrier de bandits à Antsahamanitra - Un présumé auteur arrêté avec des munitions et des uniformes

Publié le jeudi, 28 novembre 2019

Tout a commencé à propos d’une information glanée par la Brigade criminelle (BC4) à propos  des agissements d’un présumé trafiquant d’armes. Mais son investigation a finalement produit l’effet domino. Car le principal suspect que les fins limiers de ladite brigade ont interpellé dimanche dernier à Antanimena, n’est  pas uniquement entrainé dans une affaire de trafic d’armes.  L’enquête a également révélé que l’homme serait à la fois le fournisseur d’armes des gangs, mais il a bel et bien aussi participé dans le sanglant assaut survenu en août dernier à  Antsahamanitra.  Ce dernier est incriminé d’activités de trafiquants d’armes. Dès octobre dernier, la Police était informée sur sa présence à Ankasina. A l’époque, il aurait confié être en possession de plusieurs types de fusil en vue de les revendre notamment.   Il a expliqué que les fusils de gros calibres sont tarifés à 3,6 millions d’ariary et que les revolvers le sont plutôt à 1 million d’ariary. Les Forces de l’ordre ont voulu donc le piéger. Elles ont dépêché leurs éléments auprès du suspect, histoire de lui faire croire que ses armes les intéressaient. Les deux parties se sont donc donné rendez-vous. Mais rendu méfiant par cette proposition, le suspect a préféré ne pas pointer au rencard. Pour en avoir le cœur net, la Police s’était donc rendue à son domicile. Malheureusement, le gibier lui a échappé. Il a été révélé que, l’homme avait déménagé depuis. 

Pourtant dimanche soir, la Police était informée sur le fait que le fugitif se trouvait dans une boîte de nuit à Antanimena. Effectivement, le concerné s’y trouvait et n’a songé un seul instant que la Police allait le cueillir à cet endroit. Lorsqu’on l’a fouillé, on a trouvé la gaine d’une arme de poing sur sa ceinture. En outre, la Police a découvert 22 munitions de 9 mm ainsi que des uniformes de la Gendarmerie et de l’Armée lors d’une perquisition à son domicile à Ampasika. Cela n’empêche pourtant pas la poursuite des recherches pour tenter de trouver où il aurait pu cacher ces armes prévues au trafic.
 Franck Roland

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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