Publié dans Société

Lac Tritriva - Une mère se suicide avec son fils de 5 ans

Publié le jeudi, 26 décembre 2019

La journée d’hier a été marquée par des cas de noyade dramatique dans deux  localités aussi éloignées de l’une et l’autre. Le premier cas, sans doute l’un des plus émouvants, se déroulait dans la Région du Vakinankaratra vers 9h du matin. En effet, les corps d’une mère de famille et de son petit garçon qu’elle portait sur son dos, ont été retrouvés en train de flotter sur les  eaux du lac Tritriva.

 D’après une information de la Gendarmerie locale, la dame se serait tout simplement suicidée et n’a pas hésité à entraîner son enfant avec elle dans sa mort. La victime aurait souffert d’une instabilité psychique, une situation l’ayant poussé à cet ultime geste désespéré.
Le fait que la femme a transporté, outre son gosse, un lourd fardeau, a accéléré sa noyade. Selon toujours la Gendarmerie, les dépouilles des victimes auraient été déjà récupérées par leur famille.

Le deuxième cas concernait un inconnu d’une quarantaine d’années. Son cadavre avait été retrouvé dans la rivière Ikopa, juste dans le périmètre du stade Makis à Andohatapenaka. Les Forces de l’ordre ont informé les sapeurs-pompiers, lesquels ont ramené  la dépouille complètement méconnaissable de la victime sur la terre ferme. Le quadragénaire fut complètement nu, laissant croire ainsi à un homicide. Il est complètement défiguré et son bras et sa jambe gauches ne sont plus retenus que par des lambeaux de chair. Le cadavre fut transporté à la morgue où aucun proche du malheureux, ne s’y était toujours pas rendu sur place. L’on estime que son décès devait remonter quelques jours auparavant.
Franck R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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