Publié dans Société

Assurance MAMA - Plus de 300 chèques non encaissés

Publié le lundi, 20 janvier 2020

318 540 242  ariary. Tel est le montant total actuel des chèques non encaissés auprès de MAMA ou Mutuelle d’Assurances Malagasy. D’après les explications d’un responsable, 336 chèques en guise de dédommagement n’ont pas été récupérés par leurs clients entre l’année 2013 et 2020. Et cette somme appartient plus précisément aux personnes ayant présenté un dossier complet suite à des incidents requérant l’intervention de cette compagnie d’assurance.  

« Nous ne sommes pas en mesure d’identifier les véritables raisons pour que ces chèque ne soient pas récupérés. Toutefois, il est possible que l’information concernant l’aboutissement de leur dossier ne soit pas parvenue aux personnes concernées », avance-t-il. D’après ses explications, des mesures s’y afférentes ont été prises. En parallèle, cette compagnie appelle à tous ses clients de vérifier auprès de leur assureur l’avancement de leur dossier.

Rappelons que tout au long de l’année 2019, 367 documents complets ont abouti, soit 9,98 % des dossiers entrant du 1er janvier au 31 décembre 2019, contre 90,02 % au cours des années précédentes. En se conformant au cadre réglementaire régissant le secteur de l’assurance, notamment le délai de  trois mois après l’arrivée du dossier pour compenser les victimes, cette opération a fini par débloquer une somme d’environ 6 milliards d’ariary en guise de dédommagement. Par contre, la présentation d’un dossier incomplet avec des pièces justificatives manquantes et l’absence des deux parties retardent le paiement des indemnisations de sinistres dans un délai de trois mois.

A  titre d’information, en cas d’accident impliquant deux assureurs, l’assuré perçoit toujours une indemnisation correspondant aux préjudices subis, d’ordre pécuniaire entre autres.  Mais il est du devoir de l’assurance ayant commis la faute d’allouer la somme nécessaire. L’autre assureur, de son côté, facilite les procédures.
K.R.


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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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