Les éléments de la Brigade criminelle (BC3) et du Service anti-gang (SAG) de la Police ont interpellé deux suspects le 21 janvier dernier à Namontana Anosibe. Les concernés étaient impliqués dans une attaque armée visant le foyer appartenant à un commerçant. Ils étaient 5 à faire forcing chez les victimes. Ils s’étaient emparés des liquidités soit un montant de 2 millions d’ariary, des bijoux ainsi que des téléphones. Pire, la maîtresse de maison a failli être violée.
Cependant, les éléments de ces unités de la Police sont intervenus assez rapidement. Ils ont aussitôt déclenché les recherches et la traque des assaillants s’est poursuivie tout au long de cette même nuit. C’était dans ces circonstances qu’un suspect était tombé dans le piège. D’ailleurs, la Police a encore surpris le fusil de fabrication locale sur le suspect. Mais l’investigation de la Police ne s’était pas arrêtée uniquement là. Une descente sur place ainsi qu’un ratissage du secteur, ont permis à la Police de mettre la main sur un autre suspect. Ce dernier avait le carton dans lequel les billets de banque, soit une bonne partie de la somme volée du domicile des victimes. Le suspect avait été en possession d’un couteau au moment de son arrestation.
La suite de l’enquête a indiqué que les deux suspects avaient été déjà incarcérés à Tsiafahy pour une autre affaire d’attaque à main armée. Et que tous deux sont rendus tristement célèbres aux yeux des habitants de Namontana et d’Anosibe pour de nombreux autres forfaits. Sitôt après leur déferrement, ils ont rejoint le chemin de la prison.
Après une assez longue période d’accalmie, les attaques ou autres faits de banditisme, tendent donc à refaire surface dans ce quartier populaire mais mal famé. Le retour de l’insécurité semble coïncider avec le récent assainissement de tout le secteur par la Commune urbaine d’Antananarivo. Pour beaucoup, cela conforte l’idée que ces faits auraient un lien avec une volonté de déstabilisation orchestrée par des agitateurs ou autres politiques motivés par le sabotage.
Franck R.