Cependant, jusqu'au mois de juin, ce sont les imprimés se terminant par 0 qui seront les premiers à traiter. De plus, la prise en charge de dossiers qui sera suivie de la délivrance, ont été prolongées de 5 jours contre les 72 heures comme il a été prédemment énoncé, compte tenu des vérifications à effectuer et l'élaboration d'une réelle base de données. Selon Dieudonné Razafindrazaka, directeur général de Hephalu Mada, fournisseur en documents biométriques du CIM, un stock d'imprimés pour 5 années reste disponible. Ce qui implique que l'interruption de l'opération n'est pas envisageable.
Outre la photocopie de la CIN certifiée et le certificat de résidence pour la mise à jour des données, une déclaration sur l'honneur constitue également le dossier à présenter. « Il s'agit d'une pièce justificative garantissant l'authenticité des informations inscrites sur le permis. En effet, un réseau de trafiquants de faux imprimés biométriques a été dernièrement démantelé. Par conséquent, il peut arriver que les mêmes numéros soient inscrits à différents permis. Toutefois, il relève de la responsabilité du CIM d'identifier le vrai propriétaire du permis de conduire », explique un responsable auprès dudit centre.
Entre-temps, les détenteurs de permis rose peuvent également procéder au remplacement de leur ancien modèle auprès du centre d'immatriculateur, et cela avec le même délai que les détenteurs de faux permis biométrique. Toutefois, pour cette régularisation, les demandeurs de permis de conduire doivent débourser un droit de 38 000 ariary. Et pour la carte grise, la somme à payer est de 74 000 ariary.
Rappelons que l'ouverture du nouveau centre immatriculateur tient compte du nombre de dossiers à traiter, notamment avec la régularisation des fausses cartes grises et permis biométriques. Le but étant d'éviter a priori les longues files d'attente. Des personnels formés y sont actuellement mobilisés et sont chargés de toutes les tâches afférentes à la délivrance du vrai permis biométrique.
K.R.