Publié dans Société

VIH-SIDA - Une centaine de séropositifs à Antananarivo

Publié le jeudi, 30 janvier 2020

Opérationnel depuis 2003. Le centre de dépistage du VIH- SIDA pour la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) s’implante auprès du Bureau municipal d’hygiène (BMH) à Isotry. Toutefois, les 4 centres de santé de base niveau 2 (CSB II) en disposent en ce moment. « 1100 personnes par mois viennent se faire dépister du VIH- SIDA auprès de ces centres. Actuellement, 111 personnes séropositives sont enregistrées dans la ville d’Antananarivo et périphéries », informe Naina Andriantsitohaina, maire de la CUA. Ces séropositifs suivent des traitements antirétroviraux.

 

Pour faire face à cette situation, la Municipalité envisage de renforcer sa collaboration avec le ministère de la Santé publique, la Région Analamanga, le Secrétaire exécutif du Comité de lutte contre le SIDA (SE- CNLS) ainsi que les autres acteurs et partenaires engagés dans la lutte. Le maire n’a pas manqué de rappeler l’importance de la prévention, à travers la conscientisation et la mobilisation de tout un chacun, ainsi que de l’éducation citoyenne. C’était lors de la célébration de la journée internationale de lutte contre le VIH- SIDA, hier à l’hôtel de ville Analakely. Cette manifestation aurait dû se tenir le 1er décembre 2019, mais a finalement été reportée pour diverses raisons. L’objectif étant de sensibiliser les citadins sur les préventions des infections sexuellement transmissibles, dont le VIH- SIDA, ainsi que de leur présenter les dangers liés à ces maladies ou encore la situation actuelle. Pour ce faire, de nombreux stands d’éducation et d’expositions des activités y afférents sont érigés à Analakely depuis hier et pendant 3 jours, sans oublier les dépistages gratuits du VIH- SIDA.

A noter qu’en marge de cette cérémonie à Analakely, le maire de la CUA a rappelé sa récente visite au BMH Isotry, durant laquelle il a pu constater de visu la situation. Le manque de matériels, la dégradation des infrastructures et autres faits ont marqué sa descente. Ainsi, le redressement du BMH constitue une priorité pour la Municipalité, afin d’assurer l’accès aux soins pour les citadins. D’un autre côté, les 4 CSB II existants dans la ville d’Antananarivo seront réhabilités. Aussi, les 4è et 5è Arrondissements de la Capitale auront incessamment leurs propres CSB II tandis que le nombre d’ambulances sera renforcé…

Recueillis par Patricia Ramavonirina

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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